Photo d’archives d’une manifestation contre les violences faites aux femmes en novembre 2021 à Lyon. (Hadrien Jame)

Le récap' des temps forts de la semaine à Lyon

Constitutionalisation de l'IVG, programmation des Nuits de Fourvière, Vincendet exclu des LR manifestation pour les droits des femmes,... Lyon Capitale fait le point sur les infos lyonnaises marquantes de cette semaine du 4 au 10 mars.

Lundi 4 mars 2024, la France est devenue le premier pays au monde à inscrire l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans sa Constitution. Dans le Rhône, sénateurs et députés ont très majoritairement voté en faveur de cette inscription. En revanche, Nathalie Serre, députée LR de la 8e circonscription, Etienne Blanc et Catherine Di Folco, sénateur et sénatrice LR ont voté contre. L’ancien maire d’Oullins et actuel président de la Commission des lois François-Noël Buffet s’est abstenu. 

Trois parlementaires du Rhône ont voté contre la constitutionalisation de l'IVG. (Photo de EMMANUEL DUNAND / POOL / AFP)

Après sept années de travaux, le musée, qui se situe à droite de la basilique, au sein de la maison Carrée, classée monument historique, va rouvrir ses portes le 20 avril prochain. S'il avait accueilli sporadiquement des expositions ces dernières années, les importants travaux de rénovations sont désormais terminés.

C'est l'exposition "Face à Face" de François-Xavier de Boissoudy qui lancera cette nouvelle phase pour le musée à partir du 20 avril et pendant six mois.

Trois des plus importants festivals lyonnais ont dévoilé cette semaine leur programmation !

Désormais portée par le duo Vincent Anglade et Emmanuelle Durand, la programmation 2024 des Nuits de Fourvière apparaît très alléchante. Le festival change de direction, mais l’ADN reste identique avec du cirque, de la danse, du théâtre et surtout de grands noms, passés et actuels, de la scène musicale. IAM, Air, Nile Rodgers, Justice, Zaho de Sagazan ou encore Edouard Baer se produiront cette été dans le grand théâtre romain. La billeterie ouvrira le 13 mars.

Nuits de Fourvière 2012 © Julien Rambaud
Nuits de Fourvière 2012 © Julien Rambaud

Côté polar, la 20e édition de Quais du Polar rassemblera 135 auteurs issus de 15 pays différents. Des grands noms du polar international comme Jo Nesbø, John Grisham ou Terry Hayes seront à Lyon. Le deuxième participera par exemple à un des nombreux grands entretiens organisés, à la chapelle de la Trinité. Des grands auteurs français tels que Maxime Chattam, Franck Thilliez ou Marion Brunet seront également présents. Guillaume Musso viendra également animer un entretien baptisé "La Vie est un roman" à la chapelle de la Trinité. Au total, plus de 80 conférences et rencontres seront proposées tout au long du festival.

Enfin, on savait déjà que Booba serait la tête d'affiche de l'édition 2024 du festival Woodstower. Ziak, rappeur adepte de la Drill sera notamment programmé le samedi 31 août, alors que le duo Isha & Limsa sera sur la scène du festival le 29. Le rappeur lyonnais et supporter de l'OL Okis sera également au programme du festival qui fête cette année ses 25 ans.

Convoqué ce mercredi matin devant le bureau du groupe Les Républicains, le député du Rhône, Alexandre Vincendet a été exclu du parti présidé par Eric Ciotti à dix voix contre deux, rapporte le journal Le Figaro. "On veut faire taire des voix dissonantes, alors que la droite normalement doit défendre la liberté d'expression en son sein", confie le désormais ancien deputé LR.

En cause, son soutien affiché à l'ancien Premier ministre, Edouard Philippe, leader du parti Horizon, notamment en vue de l'élection présidentielle de 2027. Jugé trop Macron-compatible et questionnant la légitimité de Laurent Wauquiez pour l'investiture LR dans la course à l'Elysée, le député avait dénoncé "une chasse aux sorcières".

Sollicité par Lyon Capitale, Alexandre Vincendet dénonce un "procès de Moscou ficelé d'avance" dans lequel a été réuni "le comité de salut public" et dont "l'issue était connue".

Alexandre Vincendet a été exclu du parti Les Républicains. (DR)

Une vague violette a déferlé sur Lyon hier, vendredi 8 mars. Entre 5 000, selon la préfecture, et 8 000 personnes, selon les associations, ont manifesté hier à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Alors que la constitutionalisation a été votée cette semaine, plusieurs mots d’ordre avaient été instaurés par les associations organisatrices : "l’égalité salariale", la création d’une "éducation féministe égalitaire qui lutte contre tous les stéréotypes et toutes les violences", "l’accès à la PMA pour toutes", ou encore "une réelle prise en charge des traumatismes psychologiques pour les personnes victimes de violences sexistes et sexuelles".

Photo d'archives d'une manifestation contre les violences faites aux femmes en novembre 2021 à Lyon. (Hadrien Jame)

Bien qu'interdit par la préfecture, l'événement organisé par les néofascistes lyonnais se tient dans la commune du Thurins, près de Lyon. Il devait initialement se tenir dans le centre de Lyon.

Hier soir, la préfecture du Rhône avait décidé de l'interdire à Lyon et sur l'ensemble du département en raison d'un "risque de trouble à l'ordre public". Elle pointait également une campagne d’affichage "sauvage à l’occasion de ce forum avec des symboles apparentés au nazisme".

L'information a été donnée sur les réseaux sociaux par un militant antifasciste lyonnais, puis confirmée à nos confrères du Progrès.

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