Arkema PFAS
(Photo : Tim Douet)

Le récap' des temps forts de la semaine à Lyon

Pollution au PFAS, agression homophobe à Lyon, l'OL aux portes de l'Europe, grève massive dans un lycée de Villeurbanne,... Lyon Capitale fait le point sur les infos lyonnaises marquantes de cette semaine du 8 au 14 avril.

Ce mardi 9 avril, le tribunal de justice de Lyon a renvoyé l’audience opposant la Métropole de Lyon à Arkema et Daikin au 28 mai prochain, après la demande des avocats des industriels d’un délai supplémentaire pour préparer leur défense. Dans le même temps, des perquisitions ont été menées sur leurs sites de Pierre-Bénite. 

La préfète de région a formulé deux nouveaux projets d'arrêtés préfectoraux sur le site Arkema à Oullins-Pierre-Bénite jeudi 11 avril, afin de contrôler la présence de PFAS au sud de Lyon.

Lire aussi :

Le cas des polluants éternels dans le sud l’agglomération lyonnaise semble être devenu un symbole au niveau national. La semaine dernière à l’Assemblée nationale, un texte visant à interdire d’ici 2026 "la fabrication, l'importation, l'exportation et la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux" de produits textiles et cosmétiques et de mousse anti-incendie contenant des PFAS a été adopté. La députée du Rhône, Marie-Charlotte Garon avait salué auprès de Lyon Capitale "une victoire historique et collective."

PFAS LYON arkema daikin
Deux nouveaux projets d'arrêtés ont été formulés par la préfecture du Rhône afin de contrôler les rejets de PFAS. (Photo by OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP)

La période où les coéquipiers d'Alexandre Lacazette étaient bon dernier de Ligue 1 et avaient toutes les peines du monde à remporter le moindre match semble loin ! Dimanche dernier, à Nantes, les hommes de Pierre Sage ont remporté un troisième match sur les quatre dernières journées de Ligue 1 (1-3). Mieux encore, à l'extérieur, les Lyonnais restent sur une incroyable série de 5 victoires consécutives en L1.

Cette belle victoire permet aux Lyonnais de faire une très belle opération dans la course à l'Europe. L'OL est désormais 10e, à seulement 1 point de Marseille et Rennes et surtout à deux points de la 7e place, occupée par Reims, et qualificative pour la Ligue Europa Conference. Ils affrontent ce soir le second du classement, Brest.

(Photo de Sébastien SALOM-GOMIS / AFP)

Dimanche 7 avril, deux hommes ont porté plainte pour avoir été roués de coups au petit matin. Ils dénoncent une agression homophobe préméditée et viennent de déposé un complément de plainte hier, vendredi 12 avril. Sur X (anciennement Twitter), l'un d'eux s'est affiché le visage tuméfié.

"Un homme nous a défoncé le crâne, le visage et nos mains qui essayaient de les protéger", explique Quentin, 36 ans, l'une des victimes, qui précise également que la police n'a pas retenu le caractère homophobe de l'agression.

L'agression leur a valu 5 et 7 jours d'ITT. Leurs téléphones et d'autres effets personnels ont été volés.

Deux personnes ont été interpellées dans l'enquête ouverte après le festival néonazi qui s'était tenu le 24 février à Vézeronce-Curtin, dans l'Isère. Les deux hommes, âgés de 37 et 33 ans, ont été interpellés à Bourgoin-Jallieu et en Haute-Savoie ce mardi 9 avril et aussitôt placés en garde à vue. L'enquête est menée par la brigade de recherche de La Tour-du-Pin et le parquet de Bourgoin-Jallieu.

Le groupe néonazi Graveland était la tête d’affiche du festival. © Graveland_at_Kolovorot

L'information est tombée tel un coup de poing sur la table. Les personnels du lycée Brossolette ont appris mardi que leur proviseur ne serait pas là l'année prochaine. "La nomination du nouveau chef d'établissement avait permis de retrouver un climat de travail fonctionnel", explique le lycée villeurbannais. En effet, la précédente proviseure avait quitté son poste dans un contexte tendu. L'établissement a donc montré son mécontentement par une grève massive jeudi 11 avril.

Arrivé dans un contexte de crise en octobre dernier, ce dernier a notamment mobilisé les équipes pour trouver des solutions pérennes. "La décision de mettre un terme au travail amorcé par le Proviseur avec l’ensemble des personnels paraît incompréhensible", déplorent les personnels mobilisés.

Lire aussi : "Faire plus avec moins" : les enseignants vent debout contre la réforme du "choc des savoirs"

Sans infirmière scolaire depuis septembre 2023, le lycée villeurbannais a également été contraint de supprimer 800 heures de travail par manque de moyens, aux dépends des élèves. Ces derniers perdent ainsi des heures de tutorat, de soutien scolaire, d'éducation à la vie affective et sexuelles ou encore d'oraux blancs.

Les personnels du lycée Brossolette de Villeurbanne ont dénoncé un nouveau changement de proviseur (DR)

Laisser un commentaire

Suivez-nous
tiktok
d'heure en heure
d'heure en heure
Faire défiler vers le haut