La préfecture du Rhône a ordonné la fermeture pour trois mois d’un magasin Vival à Vénissieux, après de multiples arrestations liées aux stupéfiants.
Droit de réponse de l'exploitant publié en fin d'article le 18-11-2025
Le magasin Vival situé au 30, rue Paul Bert à Vénissieux, a fait l'objet d'une fermeture administrative par la préfecture du Rhône, annonce l'instance par l'intermédiaire d'un communiqué. Le commerce a donc fermé ses portes pour trois mois, à compter du 14 octobre dernier.
Cette opération fait suite à la mise en œuvre de la loi narcotrafic. Bonbonnes de cocaïne, consommation de protoxyde d'azote, et même trafic de stupéfiants, le Vival est devenu un lieu où les arrestations se multiplient.
En outre, d'autres infractions ont été signalés, comme des problèmes de stationnement, ou encore de la vente d'alcool après 22 h. Les forces de l'ordre ont également mis en place plusieurs surveillance, à proximité du commerce avec cinq points de deals identifiées boulevard Croizat à Vénissieux.
Dans ce communiqué, la fermeture administrative du Vival est justifiée par la nécessité d'"éviter tout trouble à l'ordre, la sécurité, ou la tranquillité publique".

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Droit de réponse – Supérette Vival, Vénissieux (reçu le 14 novembre 2025)
L’article relatif à la fermeture administrative du magasin Vival situé 30, rue Paul-Bert à Vénissieux expose l’établissement comme un lieu associé à des faits de trafic de stupéfiants, de consommation de protoxyde d’azote et de diverses infractions, en laissant entendre que le commerce jouerait un rôle actif dans ces comportements.
Il est nécessaire de préciser que l’exploitant conteste fermement toute implication dans de tels faits. Les interpellations mentionnées se sont déroulées sans que le personnel de l’établissement n’en ait eu connaissance ou n’y ait contribué. Aucun procès-verbal préalable, aucune mise en demeure et aucun échange avec les services de l’État n’ont précédé la mesure de fermeture. L’exploitant rappelle qu’il a constamment veillé au respect des obligations légales pesant sur son activité malgré l’environnement dans lequel il exerce son activité.
La mesure administrative prise entraîne des conséquences immédiates et lourdes. Cinq salariés se retrouvent sans activité, avec un risque réel de perte d’emploi, alors même qu’ils ne sont responsables d’aucun des faits reprochés. Une telle fermeture, appliquée sans procédure contradictoire, apparaît disproportionnée au regard des éléments réellement imputables à l’établissement.
La lutte contre les trafics de stupéfiants est légitime, mais son efficacité limitée et l’insuffisance des moyens dédiés ne sauraient conduire à faire peser sur des commerçants de proximité les difficultés d’un quartier. Cette politique ne peut justifier que soient méconnues la liberté du commerce et de l’industrie ni que des acteurs économiques locaux, qui tentent d’exercer leur activité dans un environnement complexe, soient durablement pénalisés.
Ce droit de réponse a pour objet de présenter la position de l’exploitant et de rétablir les faits concernant l’établissement Vival de la rue Paul-Bert.

Vival supermarché du deal !