Le sénateur LR du Rhône, Étienne Blanc estime que "le terme d'extrême droite ne veut plus rien dire", et appelle à l'union de "toutes les droites". Aulas et ses soutiens LR se désolidarisent.
Les observateurs de la vie politique lyonnaise les plus expérimentés ne seront pas surpris. Le sénateur Les Républicains du Rhône, Étienne Blanc a affirmé au micro de nos confrères de Public Sénat qu'il "n'y a pas d'autre solution que de rassembler toutes les droites" en vue de l'élection présidentielle de 2027.
"Le terme d'extrême droite ne veut plus rien dire", estime celui qui avait été contraint de quitter la présidence du groupe LR au conseil municipal en 2021 après avoir tenu des propos révisionniste. En 2022, il avait par ailleurs parrainé Éric Zemmour et affirmé au cours d'une réunion avec d'autres élus LR : "Bien sûr, il faudrait une union des droites à un moment. Ce sont nos électeurs qui sont allés au RN et chez Zemmour en grande partie. Nos électeurs sont très à droite."
"Jamais, jamais, je ne conclurai le moindre accord avec les extrêmes" dit Aulas
Des propos confirmés ce mardi sur Public Sénat, Étienne Blanc considérant que l'union des droites "est une évidence" et qu'il "est dommage de s'en apercevoir aussi tard". En effet, lui avait été "précurseur". "Il faut que, sans délais, des responsables politiques expérimentés se mettent d’accord sur un programme électorat puissant. Il faut faire ce qu’a fait Mitterrand et discuter sur un programme commun de la droite", poursuit-il.
Il rejoint ainsi la position de l'ex-président d'Auvergne-Rhône-Alpes et allié de Jean-Michel Aulas, Laurent Wauquiez qui plaide de son côté pour une primaire de la droite allant de "Gérald Darmanin à Sarah Knafo", cette dernière étant membre du parti Reconquête d'Éric Zemmour. La conseillère municipale, ex-proche d'Étienne Blanc et co-directrice de campagne d'Aulas, Béatrice de Montille a d'ores et déjà réagi sur les réseaux sociaux avec un message dans lequel elle ne cite jamais les propos du sénateur.
"Mon engagement n’a jamais varié : je sais d’où je viens et où je vais. Au plan national, notre responsabilité est de reconstruire notre famille politique sans jamais nous perdre. À Lyon, notre projet est clair et rassembleur. Il ne fera aucun compromis sur ce que nous sommes", écrit-elle, alors que l'ancien président de l'OL a promis qu'aucune alliance avec l'extrême droite ne serait tolérée. Une ligne que ce dernier s'est senti obligé de rappeler. "Jamais, jamais, je ne conclurai le moindre accord avec les extrêmes. Lyon, la ville de Jean Moulin, nous rappelle ce que deviennent les sociétés quand on entrouvre la porte aux dérives", écrit-il sur ses réseaux sociaux ce mardi 9 décembre.
En cas d'élection et à l'approche de la présidentielle, le patron de Coeur lyonnais pourrait finir par trouver ses alliés LR bien encombrants.
Toute ma vie, j’ai construit sans jamais céder aux extrêmes.
— Jean-Michel AULAS (@JM_Aulas) December 9, 2025
C’est une question de cohérence, d’histoire familiale et personnelle, d’engagements.
Je parlerai toujours à toutes les Lyonnaises et à tous les Lyonnais, sans distinction.
Mais jamais, jamais, je ne conclurai le moindre… https://t.co/xJeX3tW5jl

Il faut toujours garder à l'esprit, que dans le combat politique, les premières unions nourrissent toujours les plus sanglantes désunions.
Le terme d'extrême droite ne voudrait plus rien dire.
Mais c'est charmant cher monsieur.
Avez-vous la mémoire courte ou bien êtes vous soudainement frappé d'amnésie rétrograde ?
Avez-vous oublié l'année1971, le projet d'un parti unifiant différentes tendances nationalistes et la création du Front National par Jean Marie Le Pen, le fondateur de l'extrême droite et de ses valeurs actuelles.
Ne tournez pas le dos au passé, regardez le bien et ne perdez pas de vue la morale, l'honneur et l'éthique
Avec tout mon respect