À un peu plus de quatre ans des Jeux olympiques d’hiver 2030, un nouveau coup dur frappe l’organisation : Anne Murac, directrice des opérations, démissionne sur fond de graves tensions internes.
C'est un nouveau coup d'arrêt pour l'organisation des Jeux Olympiques 2030. Anne Murac, la directrice des opérations a décidé de démissionner en raison, selon les informations du Parisien de grave désaccord avec la gouvernance. Une décision qui ralentit encore un peu plus la programmation des Jeux Olympiques qui se tiendront du 1er au 17 février 2030.
"Depuis son arrivée au sein de l’organisation, Anne Murac a joué un rôle clé dans la mise en œuvre, la structuration et l’organisation opérationnelle du projet olympique et paralympique" explique le Cojop dans un communiqué de presse. Avant de poursuivre : "Son engagement a indéniablement permis de poser des bases solides pour les phases opérationnelles à venir."
Recrutée par les Alpes 2030, elle tentait depuis de faire avancer une carte des sites, pour l'heure pas officialisée. Si des tensions sont apparues autour de plusieurs d'entre eux comme Val d’Isère et Nice, c’est la désignation des quatre responsables de clusters (Savoie, Haute-Savoie, Nice et Briançon) qui les auraient renforcées. En effet, ces derniers ont été choisis par les responsables politiques et validés par Edgar Grospiron, le président du comité d’organisation, sans l'aval d'Anne Murac.
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Le climat semble donc plus tendu que jamais alors que la semaine dernière, le conseil départemental de Savoie a annoncé "suspendre jusqu’à nouvel ordre sa participation" aux réunions de préparation.
"Le COJOP Alpes Françaises 2030, désormais structuré, est entièrement concentré sur la poursuite de ses activités, notamment au niveau de l’équipe des Opérations. Un processus de recrutement sera lancé dans les meilleurs délais" précise le communiqué d'organisation. Cette démission risque malgré tout de jeter un froid au sein du Cojop (comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques), à quatre ans de la tenue de l'évènement et alors que la carte précise des sites qui accueilleront les épreuves se fait encore attendre.
