Affiche du film “Grâce à Dieu” de François Ozon

Affaire Preynat : Régine Maire ne veut pas voir son nom dans Grâce à Dieu

Régine Maire, l'une des six personnes citées dans le procès Barbarin, ne veut pas que son nom soit présent dans le film “Grâce à Dieu” de François Ozon. Son avocat a mis en demeure le réalisateur et le producteur. 

Régine Maire, laïque bénévole travaillant pour le diocèse de Lyon, a, via son avocat, mis en demeure le cinéaste François Ozon pour ne pas utiliser son nom dans son film “Grâce à Dieu”, qui doit sortir le 20 février prochain en France et sera en avant-première le 11 février au cinéma Comoedia à Lyon. Une info rapportée par l'hebdomadaire La Vie confirmée à Lyon Capitale par l'avocat de Régine Maire, Me Xavier Vahramian. Ce dernier a par ailleurs précisé que Régine Maire “a demandé au réalisateur et au distributeur d'enlever son nom et de voir le film avant sa sortie”.

Son avocat ne comprend pas comme un film traitant de l'affaire Preynat puisse sortir avant la décision du tribunal de grande instance de Lyon dans le procès Barbarin. “Ça viole la présomption d'innocence”, déplore Me Vahramian. 

C'est inédit qu'un film sorte avant une décision de justice. Dans ce film, il y a l’usage du patronyme de Mme Maire ce qui est inacceptable surtout quand celui-ci est censé être une fiction, ce qu'il n'est pas. C’est assumé par le réalisateur, c'est le point de vue des victimes. Et ces victimes ont des noms d'emprunt. Seules trois personnes sont présentées avec leur patronyme : c'est Preynat, le cardinal Barbarin et Régine Maire”, conclu l'avocat.  

Régine Maire fait partie des six personnes citées dans le cadre du procès Barbarin, c'est elle qui a organisé le rendez-vous entre Alexandre Hezez, l'une des victimes, et le prêtre pédophile en 2014.

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