L'extrême droite lyonnaise s'invite à la Biennale de l'Hospitalité

Samedi matin, des militants du mouvement d'extrême droite "Remparts" se sont invités à la Biennale de l'Hospitalité, organisée par la Ville de Lyon et la Métropole.

Dans le cadre de son Plan Ville hospitalière, qui vise à améliorer l'accueil des personnes migrantes sur le territoire lyonnais, la Ville de Lyon organise, avec la Ville de Villeurbanne et la Métropole, la Biennale de l'Hospitalité jusqu'au 10 novembre. Un cycle de conférences, de rencontres et de temps forts culturels ponctuent l'événement pour aborder les thèmes de solidarité, d'accueil et de citoyenneté participative.

Samedi 4 novembre, lors du tournoi sportif interculturel lancé dans la matinée pour ouvrir l'événement, à la Halle des Sports (Lyon 3e), des militants des Remparts de Lyon, mouvement d'extrême droite radicale, se sont rendus sur place pour dénoncer ce Plan, équipés de banderoles de protestation.

Dissolution demandée en 2022

"La municipalité continue sa politique d'accueil à outrance, écrivent par ailleurs les militants sur leurs réseaux. En favorisant l'accueil de migrants, la Ville de Lyon et Grégory Doucet mettent en danger les Lyonnais en utilisant leurs impôts à des fins politiques". Connu pour ses messages haineux sur la toile et dans la rue, le groupuscule identitaire dénonce le Plan hospitalité de la Ville, et une subvention de 14 000 € versée à l'association SOS Méditerranée en 2022. L'an dernier, après l'organisation d'une manifestation sauvage par le groupuscule, le maire de Lyon, Grégory Doucet, demandait la dissolution de l'association.

En juin dernier, les Remparts installaient illégalement un panneau anti-migrants dans un square à Lyon au lendemain de l'attaque d'Annecy. Historiquement présents dans la capitale des Gaules, les ultras de droite, recomposés après la dissolution du groupe Génération Identitaire, seraient près de 400 à Lyon.

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