Lors de son premier meeting ce vendredi 26 septembre, Jean-Michel Aulas s'est montré virulent à l'égard de la politique menée par les écologistes depuis 2020.
Après plusieurs mois d'attente et de sous-entendus, l'ancien président de l'Olympique lyonnais a annoncé sa candidature pour la course à la mairie de Lyon cette semaine. Et organise dans la foulée son premier meeting, ce vendredi soir, dans le quartier de la Confluence.
«Aulas maire de Lyon», «Aulas 2026!». Dès son entrée, le candidat est acclamé sous des airs de chants de stade de foot. Il se tient face à ses soutiens de droite, tels que le ministre François-Noël Buffet, Béatrice de Montille (conseillère municipale), Véronique Sarselli (candidate des LR pour la présidence de la Métropole), Gilles Gascon (président du groupe LR au conseil métropolitain), ou encore Alexandre Vincendet (responsable régional d’Horizons).
Jean-Michel Aulas l'a compris. Le maire sortant, Grégory Doucet, et son impopularité selon un sondage Ifop-Fiducial est une cible facile. Alors, devant ses supporters, il passe une trentaine de minutes à critiquer le bilan de la politique menée par les écologistes ces dernières années. Sans pour autant mentionner de nom.
L'ancien président du club pointe du doigt les "pannes incessantes" dans les transports en commun, la "suppression des parkings", les liens coupés entre commerçants et clients. Une politique visant à toujours plus diviser les Lyonnais, selon lui.
"Nous le ressentons tous : aujourd’hui, il y a beaucoup trop de choses qui ne tournent plus rond. Je vous le dis aujourd’hui : j’ai mal à ma ville. Lyon décroche et se replie. On a perdu de notre fierté (…) Au lieu d’harmoniser, on a opposé. Oui, nous devons réduire la pollution, c’est vital pour notre santé. Mais pas en punissant, pas en divisant. Nous voulons une écologie qui rassemble, une écologie joyeuse, une écologie qui donne envie”, promet-il sans donner pour l’heure plus de précisions.
Laure Cedat, un choix politique de témoigner
Pour sa première montée sur scène, Jean-Michel Aulas n'était pas seul. Après une prise de parole de Pierre Olivier, le maire LR du 2e arrondissement de Lyon cède sa place à Laure Cédat, mère de famille ayant perdu sa fille renversée par un véhicule alors qu’elle circulait à trottinette en 2022. Elle s'est depuis engagée dans le collectif des défenseurs de Lyon et estime que les écologistes sont responsables de plusieurs drames de la route, comme elle le rappelait sur son profil Linkedin en février 2025, après la mort de deux hommes à trottinette, avenue Felix Faure : "Cet accident mortel est évidemment le fait d’une voiture qui perd le contrôle, mais c’est aussi une conséquence directe d’une ville en chantier permanent où plus personne ne sait comment circuler en sécurité."
Et elle milite pour que plus jamais il y ait 2 personnes sur une trotinette conformément au décret n° 2019-1082 du 23 octobre 2019 ? Elle fait de l'éducation populaire sur ce sujet ?
La droite, si prompt à faire respecter les lois pour les autres... un peu comme Sarkozy qui voulait la "sévérité de la justice" mais qui est bien embêté lorsqu'il se fait chopper à faire des choses illégales...
Incroyable ! Avec une mère qui lutte politiquementpour qu'il y ait PLUS DE place consacrée à la VOITURES EN VILLE, plus de vitesse, moins de pistes cyclables, plus de morts finalement,
sa fille doit se retourner dans sa tombe. 🙁