Crédit photo : EliottD5 sur X

Un collectif écologiste radical revendique les messages anti-police à la Fête des Lumières

Le collectif Les Soulèvements de la Terre revendique publiquement sur ses réseaux sociaux les messages affichés sur la place des Terreaux ce samedi 6 décembre.

"Pas de lumières pour l'extrême-droite". C'est par cette phrase que le collectif écologiste radical et contestataire Les Soulèvement de la Terre revendique les messages affichés sur la place des Terreaux dans la soirée du samedi 6 décembre, en plein week-end de la Fête des Lumières.

Pour rappel, alors que des centaines de personnes attendaient le spectacle Le lundi c'est raviolis ! sur la place des Terreaux, des messages ont fait leur apparition. "Non à l'état policier", "la violence policière est partout", ou encore "la police blesse et tue". Des messages envers la police nationale, rappelant aussi les évènement de Sainte-Soline, mais également des slogans adressés à l'extrême droite. Cette action avait été immédiatement condamnée par la préfète de la région, Fabienne Buccio, ainsi que par le maire de Lyon, Grégory Doucet.

"Nous portons la lumière de la liberté pour tous·tes!"

La revendication, publiée dans la nuit, se veut claire : "Contre l’offensive réactionnaire menée par l’extrême-droite grâce notamment aux médias Bolloré, la riposte antifasciste s’organise", amorce le collectif, qui explique également organiser cette "contre-fête des lumières" pour s'attaquer "celleux qui nous menacent, nous volent et nous empoisonnent (...) Contre le projet fasciste de l’État Policier, des milliardaires et du Rassemblement National, nous portons la lumière de la liberté pour tous·tes!"

Le collectif invite également à manifester ce dimanche 7 décembre à Villeurbanne alors qu'un meeting du Rassemblement national doit s'y tenir.

Suite à cette publication, la préfète Fabienne Buccio, qui s'est exprimée au micro de BFMTV en fin de matinée, annonce, à la demande du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, saisir le procureur de la République de Lyon "au titre de l'article 40 du code de procédure pénale".

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