Ce samedi 6 décembre, temps fort du week-end de la Fête des Lumières, des messages anti-police ont été affichés sur la place des Terreaux. La préfète d'Auvergne-Rhône-Alpes et le maire Grégory Doucet condamnent cet acte. Les auteurs sont toujours recherchés.
Sur la place des Terreaux, à Lyon, la Fête des Lumières met cette année à l'honneur les cuisines et les saveurs. Pourtant, ce samedi 6 décembre, alors que la place était pleine à craquer, des messages ont fait leur apparition. "Non à l'état policier", "la violence policière est partout", ou encore "la police blesse et tue". Des messages injurieux envers la police nationale, rappelant aussi les évènement de Sainte-Soline, mais également envers le parti d'extrême droite.
Les faits sont rapidement condamnés par la préfète Fabienne Buccio qui dénonce un "insupportable message de haine à l'encontre de la police nationale". La haute fonctionnaire rappelle également que durant la Fête des Lumières, "plus de 500 policiers nationaux ainsi que des militaires de la gendarmerie assurent la sécurisation de cet événement dans un contexte de menace terroriste élevée". De son côté, le syndicat Alliance s'indigne : "Accuser la police de "tuer" pendant que nous protégeons des milliers de personnes, c'est diffamer et attiser la haine contre ceux qui assurent votre sécurité".
Les auteurs toujours recherchés
Selon nos confrères de Lyon Mag, Grégory Doucet, le maire de Lyon, a également condamné "ces propos violents envers les forces de police qui participent à la sécurité des Lyonnais et des visiteurs pour la Fête des Lumières".
Le candidat pour les élections municipales, Jean-Michel Aulas, blâme "ces propos insupportables contre la police" qui sont, selon lui, "une atteinte grave à nos institutions et un message dangereux qui salit celles et ceux qui protègent les Lyonnais chaque jour".
Les auteurs de ces messages sont toujours recherchés.

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Ils auraient dû se contenter du message "Non à l'Etat policier" ou des formules qui parlent des condamnations légères de certains policiers, factuelles. Ou encore du fait que la France a un contrôl de la police qui n'est pas fait par un organisme indépendant du pouvoir (voir exemple en angleterre "IOPC") 🙂