Selon le collectif Jamais sans Toit, 340 enfants seraient privés de logement dans la métropole de Lyon.

Hébergement d'urgence : une délégation citoyenne exige la réquisition de logements vacants à Lyon

Des parents et personnels éducatifs ont été reçus par la préfecture jeudi 11 janvier pour déposer plus de 500 signatures sur des pétitions réclamant la réquisition immédiate des logements vacants en faveur des familles sans toit.

Pour la mise à l'abri de familles sans logements, la délégation, composée de parents et de personnels des écoles Painlevé (Lyon 3), Jean Zay (Lyon 9e) et du collège Jean de Verrazane (Lyon 9e), a été reçue par la préfecture du Rhône jeudi 11 janvier. Elle était également porteuse de signatures de pétitions réalisées dans les écoles Chapeau Rouge et Maurice Carême (Lyon 9e) ainsi qu'au collège Raoul Dufy (Lyon 3e).

"L’État doit jouer son rôle, affirment les membres signataires dans un communiqué diffusé vendredi. Il doit assurer ses responsabilités en matière d’hébergement d’urgence et trouver un logement à chaque famille concernée. Et s’il s’y refuse, la métropole comme les mairies ne sauraient se contenter de dénoncer l’inaction de l’État : elles doivent, vu l’urgence, prendre les mesures indispensables. C’est à-dire décider la réquisition des logements vacants en faveur des familles sans logement".

340 enfants de la métropole sans logement

D'après le collectif Jamais sans Toit, 340 enfants seraient privés de logement dans la métropole de Lyon. "Parmi eux, certains dorment à la rue ou sont mis à l'abri au moyen d’occupations d’écoles, selon l'un des responsables du collectif. Les écoles sont un lieu de protection mais elles n'ont pas vocation à devenir des centres d'hébergement d'urgence". D'après le communiqué de la délégation reçue à la préfecture, l'Insee recenserait 53 000 logements vacants dans la métropole lyonnaise.

La délégation propose aujourd'hui de poursuivre la signature des pétitions, et vise la tenue des conseils d'arrondissement lyonnais la semaine prochaine, "l’occasion de porter de nouveau cette exigence, dans la perspective du Conseil municipal du 25 janvier".

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