Une vidéo présente une partie du projet d'Arena LDLC de l'OL.
Visuel de la nouvelle LDLC Arena de Décines, inaugurée ce jeudi 23 novembre avec un match de l’Asvel. ©POPULOUS – OL Arena – Visuel Extérieur

Face au Bayern, l’Asvel inaugure la LDLC Arena, son nouvel écrin

L’Asvel, qui n’a toujours pas gagné de match à domicile cette saison en Euroligue, accueille le Bayern Munich jeudi 23 novembre pour l’inauguration de la LDLC Arena. 

En grande difficulté en Euroligue cette saison avec seulement deux victoires en neuf rencontres, dont zéro à domicile, l’Asvel joue gros jeudi 23 novembre. Avant-dernière de l’Euroligue, l’équipe rachetée en 2014 par Tony Parker reçoit le Bayern Munich pour un match très particulier, puisqu’il s’agit de l’événement inaugural de la LDLC Arena, son nouvel écrin pour ses matchs européens.

Remporter première victoire à domicile en Euroligue

Une défaite face à l’actuel 16e du championnat européen pour la première dans cette salle, qui représente le futur du club, serait plus que mal venue. D’autant plus maintenant que le président de l’Asvel a signifié son envie de racheter cet écrin à l’Olympique lyonnais, son nouveau propriétaire américain, John Textor, étant déjà désireux de le céder des actifs pour récupérer des fonds.

Construite en 18 mois par une filiale d’OL Groupe, uniquement sur des fonds propres, la LDLC Arena aura coûté 141 millions d’euros et peut accueillir 12 000 spectateurs en configuration basket et 16 000 spectateurs lors de concerts. L’Asvel, qui continuera d’évoluer dans son fief de l’Astroballe, à Villeurbanne, devrait y disputer entre 13 et 17 matches d'Euroligue par saison, les autres dates étant réservées pour des concerts. Près d’une soixantaine d’événements devraient y être organisés cette année, mais à terme l’ambition de ses propriétaires est de porter ce nombre à 80 voire 120. 

Parker veut racheter la LDLC Arena

Un montage visant à garantir l’équilibre de la structure, que souhaite conserver Tony Parker s’il parvient à mener jusqu’au bout son projet de rachat, qui serait "en bonne voie", à en croire ses dernières déclarations. "Si on rachète la LDLC Arena, il faut que ce soit un business qui tourne, et on sait très bien que ce sont les concerts qui font tourner ce genre de salle. On veut garder le même modèle que celui défini au début, à savoir treize matches d'Euroligue à l'Arena, quatre à l'Astroballe. Nos matches de Championnat se joueront à l'Astroballe, ainsi que les matches d'Euroligue de l'équipe féminine", confiait il y a quelques semaines l’ancien meneur des Bleus à l’Équipe

Pour racheter la salle à l’OL Groupe, l’un des actionnaires minoritaires de l’Asvel qui détient 33% du capital, Parker souhaiterait créer un groupe d'actionnaires. Parmi eux figurerait notamment Alexei Fedorychev, le président du leader de la Betclic Élite, l’AS Monaco, qui n’est autre que l’un des actionnaires de l’Asvel. 

Tout l’enjeu pour l’Asvel, qui détient une licence d’Euroligue pour 10 ans, sera de réussir à remplir cette Arena. Car si jouer dans une salle moderne et d'une capacité importante figure parmi les prérequis pour obtenir une licence longue durée en Euroligue, encore faut-il parvenir à y faire venir son public et à fédérer de nouveaux supporters, la capacité de la LDLC Arena étant plus de deux fois supérieure à celle de l’Astroballe, qui peut accueillir 5 500 personnes. Pour cela il faudra au moins redresser la tête en Euroligue et cela commence dès ce jeudi soir, à domicile.

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