Dans un entretien accordé à RTL ce lundi matin, Jean-Michel Aulas a de nouveau attaqué le bilan de Grégory Doucet à Lyon. "Un échec cuisant" du maire écologiste, selon l'ancien patron de l'OL, aujourd'hui candidat à la mairie de Lyon.
Jean-Michel Aulas ne rate jamais une occasion de critiquer le bilan de Grégory Doucet à Lyon. Ce lundi 29 septembre, invité de la matinale de RTL, l'ancien patron de l'OL, officiellement candidat pour les municipales 2026, a évoqué le bilan du maire écologiste en place depuis 2020 entre Rhône et Saône. "Malheureusement, c'est vrai qu'il a bien réussi dans la gestion d'association" a débuté JMA, en référence au passé de Grégory Douce dans le milieu associatif. "Mais quand on a aucune expérience dans la gestion de l'entreprise, et même de la gestion humaine… Il faut voir l'état de délabrement de la ville de Lyon. C'est un échec cuisant" poursuit Aulas.
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Critiquant également la "situation de décadence absolue" de la Ville, celui qui est officiellement candidat depuis quelques jours veut, à travers sa candidature, redonner à Lyon "un peu de lumière". "Quand on a plein de gens qui vous arrêtent dans la rue pour vous dire qu'il faut y aller, et bah je suis présent" raconte-t-il concernant sa décision de se lancer dans le grand bain de la politique. "Vous avez 600 000 habitants qui ont envie que les choses changent" complète-t-il.
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Estimant être le seul capable de "faire l'union à Lyon", Jean-Michel Aulas n'hésite pas à mettre sur le dos de la politique des écologistes la baisse de la démographie à Lyon. "Lyon n'est plus la deuxième ville de France, mais c'est désormais la 4e, derrière Paris et Toulouse. Vous voyez qu'en cinq ans, ça a été une décadence formidable" regrette-t-il. Selon le dernier bilan démographique de l'INSEE, moins de 10 000 habitants séparaient encore Lyon et Toulouse en 2022 et la ville rose deviendra bientôt la troisième ville la plus peuplée de France devant Lyon. "Il y a beaucoup de Lyonnais qui sont partis car ils n'en peuvent plus. C'est pour ça que je suis là" conclut JMA. A six mois de l'échéance électorale, la bataille ne fait que commencer.
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Le vieux monsieur, il croit que dire "Me v'là !" fait office de maire mdr
Lyon est une ville qui rayonne et d'autant plus ces dernières années en affirmant sa volonté d'œuvrer pour l'avenir comme d'autres villes qui elles aussi sont en rupture avec les Politiques conventionnelles de pillages courtermistes et destructeurs.
Mr Aulas, la croissance démographique a des limites d'espaces. Lyon ne s'étend que sur 47 km2 alors que Toulouse sur 118 km2 (105 pour Paris). Lyon respire en permettant à ses habitant et visiteurs d'être plus mobiles, plus actifs, plus vivants, en s'ouvrant sur ses fleuves et aux autres notamment par la Gare de la Part-Dieu mais aussi la végétation qui favorise les échanges. Lyon est une ville qui avance, grandit, rayonne, alors que vous la souhaiteriez figée à l'époque où l'avènement de la voiture a transformé les villes en réseau de transport au rapport surface/personnes transportées dont le degré d'inefficacité n'a d'égale que la pollution générée, les nuisances prodiguées, la dangerosité et les coûts pour les usagers. Lyon veut continuer à avancer, ce ne peut pas être en aspirant aux mauvais rêves du passé et leurs erreurs.
Dès qu’un élu agit concrètement sur l’écologie — pistes cyclables, végétalisation, limitation de la voiture, réaménagement urbain — il devient souvent la cible facile.
Parce que ces changements touchent le quotidien immédiat des gens : circulation, habitudes, confort, commerce.
Et beaucoup voient cela comme une “contrainte” plutôt qu’un investissement pour leur propre avenir.
À Lyon, le maire écolo a effectivement pris des mesures fortes, parfois maladroites dans la forme, mais courageuses dans le fond. Et au lieu de débattre des idées ou d’améliorer les plans, on en revient souvent à des attaques personnelles ou à des slogans anti-écologie simplistes.
C’est frustrant, parce que pendant ce temps-là, les températures montent, les sols s’assèchent, les rivières baissent — et les discussions politiques se perdent dans des querelles stériles.