Ce mardi matin, le candidat à la mairie de Lyon s’est promené sur un marché du 5e arrondissement de Lyon en compagnie de Thomas Rudigoz, chef de file de Renaissance qui l’a officiellement rejoint.
Jean-Michel Aulas est donc encore un candidat qui ne l'est pas, tout en organisant un grand meeting le 26 septembre, déambulant sur les marchés pour parler de politique et recevant le soutien pas toujours spontané de toutes les formations de droite et du centre. L'ancien patron de l'OL ne tire plus vraiment sur la corde du suspense.
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Depuis la fin août et son alliance avec Pierre Oliver (LR) sous l'égide de Laurent Wauquiez, les doutes ne sont plus permis. A quelques jours de son meeting de lancement, Jean-Michel Aulas continue son marché des soutiens. Ce mardi au marché du point du jour, il assure le service après-vente de l'union avec Renaissance. Elle était actée depuis le printemps, quand Thomas Rudigoz, sitôt investi chef de file du parti présidentiel, avait annoncé se ranger derrière la candidature du chef d’entreprise mais l'alliance avec LR et la séance photo avait provoqué une crise de jalousie chez Renaissance.
Jean-Michel Aulas l'a donc comblé en organisant cette sortie conjointe. Renaissance et LR ont donc eu leur moment privilégié : la signature plus la photo quand les formations plus modestes comme l’UDI ou Horizons se sont contentées d'un communiqué de presse et d'un remerciement sur les réseaux sociaux.
Surfer sur le mécontentement
Au Point du Jour où la sociologie lui était très favorable ce mardi matin, Jean-Michel Aulas a pu mesurer sa popularité et sonder l’impopularité de celui qu’il veut remplacer, à savoir Grégory Doucet. "J’adore Lyon mais je ne reconnais plus ma ville”, regrette une mamie. “Cela fait de la peine de voir comment les choses se sont déréglées. En partant d’un bon principe, ils sont arrivés au contraire”, esquisse l’ancien président de l’OL.
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“Monsieur le maire”, l’interpelle un vieux monsieur entre deux étals quelques instants plus tard. “Candidat déjà”, sourit Jean-Michel Aulas. Dans l’exercice du marché, le néophyte en politique se montre à l’aise. Il martèle qu’il proposera une candidature appuyée sur la société civile “qui doit trouver des solutions”. Il promet d’instaurer une nouvelle démocratie citant en exemple les Suisses, réputés pour leur pratique du référendum.
Pour ce qui est du fond, le futur candidat n’a pas levé le voile sur ses projets pour Lyon, promettant “des idées novatrices” et citant par exemple des annonces à venir sur le bouchon de Fourvière présenté comme “le problème numéro 1 en matière de pollution à Lyon”.
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Pour supprimer bouchons et pollution, il n'a aucune solution, bravo Jean-Michel-Apeuprès !
Les écologistes de la mairie au moins, il en ont et c'est efficace:
- Lyon ville 30 km/h
- baisse de la circulation automobile de 10% en 6 ans,
- + de TCL , tram etc
- + 70% de trajets cyclistes !