"On se sent frustrés" : comment Jean-Michel Aulas souhaite "élever" la Fête des Lumières

Jean-Michel Aulas est parti à la rencontre des Lyonnais à l'occasion de la Fête des Lumières. Entre bains de foule, critiques sur l'édition 2025 et prises de position sur les messages anti-police, le candidat “Cœur Lyonnais” a détaillé sa vision d’un événement plus ambitieux.

"Prendre un certain nombre d'idées, à enlever ou ajouter". C'est dans cette optique que Jean-Michel Aulas se déplaçait "sur le terrain" en ce lundi 8 décembre. L'ancien président de l'OL accompagné de nombreux soutiens comme Pierre Oliver, actuel maire du 2ème arrondissement, a déambulé dans les rues de Lyon lors de la dernière journée de la Fête des Lumières. Après plusieurs poignées de mains, c'est tout sourire que le candidat de "Coeur Lyonnais" est parti à la rencontre des habitants.

Justement bon nombre d'entre eux se sont précipités dans la foule pour espérer prendre un selfie avec l'ancien président de l'OL. Entres observations des animations et multiples selfies, Jean-Michel Aulas a exprimé sa "déception" sur cette Fête des Lumières, notamment sur le côté artistique : "J'aurai aimé une place Bellecour avec une œuvre magnifique. J'ai l'impression qu’on se débarrasse d’un sujet en faisant le minima", déplore-t-il. 

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"Une fête des lumières beaucoup plus symbolique"

Dans un communiqué publié un peu plus tôt dans la journée, le candidat avait confié vouloir "élever la Fête des Lumières en réalisant un trait d'union entre tradition et modernité". Un leitmotiv qu'il a continué à marteler pendant cette déambulation. "Je constate et puis j'écoute ce que les Lyonnaises et les Lyonnais disent, ils sont déçus. On peut apporter un certain nombre de solutions au moment des élections. Là on dévoilera un programme très précis qui intégrera d'ailleurs un plan pour la Fête des Lumières". En outre, le candidat a émis l'hypothèse d'un événement commençant le 8 décembre, plus répandu sur les arrondissements.

Pour redonner ses lettres de noblesse à l'évènement, Jean-Michel Aulas mise sur "la joie d’être ensemble, l’exigence artistique, et le rayonnement international".

"Si j'avais été maire, je n'aurais pas attendu que la préfète dépose un article 40"

Après être parti à la rencontre de plusieurs membres des forces de l'ordre, Jean-Michel Aulas s'est également exprimé sur les messages anti-police diffusés ce dimanche place des Terreaux, à l'occasion de la Fête des Lumières. L'entrepreneur de 76 ans a réaffirmé son soutien au "travail exceptionnel que réalise la police". De plus, il condamne fermement cet acte : "C'est peut-être un peu anticipé, mais si j'avais été maire, je n'aurais pas attendu que la préfète dépose un article 40, je l'aurais fait moi-même. C'est quelque chose qui est inadmissible", conclut-il. 

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