Avec une programmation encore très ouverte, Les Célestins entendent bien surfer sur le succès de fréquentation obtenu la saison dernière.
C’est par un motif – légitime – de satisfaction que Pierre-Yves Lenoir, actuel patron du théâtre des Célestins, a présenté la prochaine saison. “Nous avons eu durant cette saison un taux de remplissage de nos deux salles, la grande scène et la Célestine, qui est de 93 % ! C’est un record, un chiffre historique ! C’est le signe que la demande ne faiblit pas, en dépit du contexte difficile que l’on connaît. Au contraire même ! Les abonnements sont en hausse. Et le public se renouvelle : 25 % des spectateurs accueillis par les Célestins ont moins de 28 ans.”
De surcroît, le théâtre sang et or continuera de bénéficier d’un soutien toujours important de la municipalité, ainsi que de mécènes fidèles. Une situation privilégiée qui incite les Célestins à “ouvrir encore plus les portes” et à s’associer à d’autres partenaires (théâtre du Point-du-Jour, Subs, festival Sens Interdits, Ensatt, TNP, etc.), pour entretenir un véritable “bouillonnement artistique”.
Les artistes associés (qui créent, répètent et jouent aux Célestins) seront bien présents la saison prochaine.
Ainsi Tatiana Frolova et son théâtre KnAM, des artistes russes exilés à Lyon, diront dans leur prochaine création, I’m Fine (du 14 au 25 octobre), combien ils s’y sont ancrés.
Après le succès de L’Art de la joie, Ambre Kahan mettra en scène Santa Park (du 16 au 27 décembre), une pièce sur les peurs de l’enfance, située dans l’univers mystérieux d’une fête foraine. Tandis que Valérie Lesort, après Les Sœurs Hilton, proposera un cabaret satirique, Que d’espoir !, inspiré par le dramaturge israélien Hanokh Levin, mais ce sera durant la deuxième partie de saison, en mars 2026.
Du côté des grands noms de la scène internationale, le metteur en scène, toujours iconoclaste, Stanislas Nordey proposera sa version décapante de la pièce de Feydeau, L’Hôtel du Libre-Échange (du 27 novembre au 5 décembre). Tandis que l’enfant terrible de la scène argentine, Guillermo Cacace, viendra faire résonner, en espagnol, La Mouette, d’Anton Tchekhov.
Mais le théâtre des Célestins, c’est aussi l’ouverture aux artistes de notre région. Nicolas Ramond sera ainsi présent en début de saison avec son nouveau spectacle, Biclou (les 20 et 21 septembre), une ode poétique, humoristique et philosophique au vélo qui se déroulera sur le parvis des Célestins. En roue libre !