Françoise Guérin

Littérature : La petite souris est passée…

Psychologue clinicienne établie à Lyon (à Caluire plus précisément), Françoise Guérin a connu un important succès avec son premier roman À la vue, à la mort, publié aux éditions du Masque et récompensé par le prix du roman policier du festival de Cognac en 2007.

Son nouvel opus, La Souris qui voulait sauver l’ogre, est un thriller psychologique. Normal, pour une psy… D’autant qu’elle met en scène une jeune femme, Maya, elle-même psychologue et toujours accompagnée d’une chienne doberman, Mrs Robinson (c’est un peu long pour un nom de chien alors on l’appelle “Robi”), aussi affectueuse qu’impressionnante.

C’est une psy particulière, on peut donc dire qu’elle a du chien. Elle appartient à une cellule chargée d’enquêter sur des cas de suicide épineux. Comme celui qui a eu lieu dans le lycée de Sète où elle est envoyée afin de mener ses investigations. Petit à petit, son enquête va révéler les raisons probables de la mort de Pauline. Une jeune fille qui a eu le tort de vouloir intégrer une prestigieuse classe préparatoire, bien qu’elle soit issue d’un milieu modeste. Françoise Guérin manie avec brio l’art du suspense, si bien qu’on ne lâche pas ce gros roman de plus de cinq cents pages qui nous emmène aussi bien chez les jeunes bobos que chez les jeunes fachos.

La Souris qui voulait sauver l’ogre – Françoise Guérin, éditions Eyrolles, 520 p., 19,90 €.

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