Image d’illustration d’hôpital.

Un nouveau cas de variole du singe confirmé en Auvergne-Rhône-Alpes

Ce jeudi 2 juin, Santé Publique France a dévoilé l’identification d’un deuxième cas de variole du singe dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, sans préciser sa localisation spécifique. Un 1er premier patient infecté était passé par un hôpital de Lyon fin mai. 

Près de quinze jours après la détection du premier cas de variole du singe en France, Sant Publique France fait désormais état de 33 cas "confirmés" d’infection au virus, à la date du 1er juin. Comme nous l’expliquions la semaine dernière, l’un d’eux est notamment passé par l’Hôpital de la Croix-Rousse le dimanche 22 mai, une information  qui nous avait été confirmée par l’Agence régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes.

Lire aussi : Un premier cas de variole du singe identifié à Lyon

Selon le dernier bilan, des autorités sanitaires, un deuxième malade a été détecté dans la région. Un nouveau bilan actualisé sera publié vendredi. Le précédent, communiqué dimanche, faisait état de 16 cas confirmés. "La situation évolue (...) très rapidement", ce qui justifie un dispositif de "surveillance pérenne" de la transmission de ce virus, a expliqué SPF.

Une maladie généralement bénigne

Proche de la variole, la variole du singe est à ce jour considérée comme beaucoup moins grave et contagieuse que son homonyme. Cette maladie infectieuse est causée par un virus transmis à l’être humain par des animaux infectés, le plus souvent des rongeurs. Mais le virus a été découvert pour la première fois en 1958 au sein d’un groupe de macaques qui étaient étudiés à des fins de recherche, d’où son nom, explique l’Inserm. 

L’incubation peut en général aller de 5 à 21 jours et les symptômes ressemblent, en moins graves, à ceux de la variole (fièvre, maux de tête, douleurs musculaires...) au cours des cinq premiers jours. Apparaissent ensuite des éruptions cutanées (sur le visage, la paume des mains, la plante des pieds), des lésions, des pustules et enfin des croûtes. La maladie, généralement bénigne, se soigne le le plus souvent spontanément, au bout de deux à trois semaines.

La vaccination recommandée pour les cas contact

La semaine dernière, la ministre de la Santé, Brigitte Bourguignon, avait indiqué que les autorités ne s'attendaient pas à une "flambée" de la maladie, et que le pays disposait de stocks suffisants de vaccins pour les personnes cas contact. Par ailleurs, la Haute autorité de Santé a recommandé le 24 mai la vaccination des adultes, y compris des professionnels de santé, ayant eu un contact à risque avec un malade.

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