panorama de Lyon
@ Romane Thevenot

Récap' des temps forts de la semaine à Lyon

Focus sur les événements qui ont marqué l'actualité de Lyon la semaine du 10 au 14 avril.

Que s'est-il passé cette semaine du 10 au 14 avril ? La rédaction de Lyon Capitale vous invite à découvrir ou redécouvrir les actualités marquantes qui auraient pu vous échapper.

Vigilance sécheresse dans le Rhône et la Métropole

sécheresse parc chaleur
(Photo Hadrien Jame)

La préfète de région a annoncé ce mercredi 12 avril que le département du Rhône et la métropole de Lyon sont en état de vigilance sécheresse. En comparaison à l'année dernière où l'ancien préfet de région, Pascal Mailhos, avait pris un arrêté sécheresse le 29 avril. La nouvelle préfète de région, Fabienne Buccio, a pris la même décision beaucoup plus tôt cette année, soit 17 jours plus tôt que l'année précédente.

Lire l'article : Le Rhône et la métropole de Lyon placés en vigilance sécheresse

Les travailleuses du sexe montent au créneau

Prostituées travailleuses sexe
Les prostituées contestent la loi sur la pénalisation des clients

Les travailleuses du sexe ont manifesté jeudi 13 avril pour exprimer leur mécontentement suite à leur expulsion imminente de Gerland-Stade, où elles sont implantées historiquement. Les travailleuses en camion ont reçu l'ordre de quitter les lieux dans les deux semaines. Pourtant, elles considèrent cet endroit comme sécurisé et souhaitent y rester. L'association Cabiria est en pourparlers avec la mairie de Lyon pour trouver une solution, mais la question de savoir où elles vont aller après leur expulsion est toujours en suspens. Pour apaiser les relations, elles ont proposé une rencontre avec les parents des enfants de la plaine des jeux.

Lire l'article : A Lyon, les prostituées montent au créneau pour défendre leurs droits

Jeudi 13 avril : manifestation sous haute tension contre la réforme des retraites

Casseurs Lyon Hôtel
Des casseurs s'en prennent à un hôtel durant la manifestation à Lyon (image Martin Gaboriau)

La 12e journée de manifestation contre la réforme des retraites a eu lieu jeudi 13 avril à Lyon. Bien que la mobilisation semble en baisse, des affrontements violents ont éclaté entre des individus en marge du cortège et les forces de l'ordre. Comme lors des précédentes manifestations, un Black bloc s'est formé et a attaqué le mobilier urbain, mais cette fois, des immeubles et des villas ont également été vandalisés. Les forces de l'ordre ont répondu par une violente charge, entraînant plusieurs blessés, dont un journaliste d'Actu Lyon qui a dû être transporté aux urgences.

Lire l'article : Réforme des retraites : dégradations et heurts en manifestation à Lyon

Rencontre témoignage avec "un Black bloc"

Black bloc Lyon casseur
Valentin, un manifestant qui rejoint le Black bloc à chacune des manifestations depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites (crédit photo : Julien Barletta)

Valentin (nom modifié) est un jeune homme de 22 ans qui a rejoint le Black bloc depuis le début de la mobilisation contre la réforme des retraites. Après avoir suivi des études à Sciences Po Paris pendant deux ans, il s'est réorienté vers le droit à l'université de Lyon 3. Pendant cette période, il a travaillé dans des petits boulots de manutention dans le BTP ou le commerce. Il a participé à toutes les manifestations organisées par l'intersyndicale, mais il se place toujours en tête de cortège, vêtu de noir et masqué. Il a également participé à de nombreuses manifestations sauvages en soirée.

Lire aussi : “Black bloc” à Lyon : dans l'esprit d’un “casseur”

CRS LBD police
Photo illustration CRS. (Photo : Julien Barletta)

Une manifestante blessée par un tir de LBD lors d'une journée de mobilisation des gilets jaunes à Lyon en février 2019 a déposé une nouvelle plainte le jeudi 30 avril, après que sa première plainte a été classée sans suite. Son avocate dénonce des manquements dans l'enquête. Le 9 février 2019, entre 1 500 et 4 000 personnes participent à la 85e journée du mouvement des "gilets jaunes" à Lyon, et Marie (nom fictif) fait partie des manifestants. A 16h40, alors qu'elle se trouve au niveau de la rue de Marseille, les forces de l'ordre tirent à deux reprises avec un lanceur de balles de défense, touchant Marie à l'arrière du genou et causant un hématome.

Lire l'article : Victime d'un tir de LBD dans la jambe à Lyon, une manifestante dépose plainte

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