Souffrant de sondages le donnant derrière son principal adversaire, Jean-Michel Aulas, au premier tour des élections municipales de 2026, le maire de Lyon, Grégory Doucet, estime que "la priorité, ce sont les chantiers en train d’aboutir et notre bilan".
Si le candidat Jean-Michel Aulas est pleinement lancé dans la campagne des municipales de 2026, profitant de sondages le donnant largement en tête au premier tour (le dernier le créditant de 47 % d’intention de vote, contre 24 % pour Grégory Doucet), l’actuel maire de Lyon ne souhaite pas pour autant précipiter son entrée en campagne.
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"Ce n’est pas le temps de la campagne"
Dans un entretien accordé à nos confrères du Progrès, l’édile lyonnais estime en effet que "ce n’est pas le temps de la campagne", mais que "la priorité, ce sont les chantiers en train d’aboutir et notre bilan", déclare-t-il aux côtés de la députée du Rhône et ancienne adjointe au maire délégué aux solidarités, Sandrine Ruel (PS). Si les sondages ne le donnent pas en tête, pour Grégory Doucet, il "montre aussi qu’un gros nombre de nos politiques publiques depuis 5 ans sont plébiscitées. Ce bilan, c’est une fierté". Et d’ajouter : "L’élection dira s’il n’y a plus de prime aux sortants".
Hôtel de police, gratuité des transports, chèques aux familles monoparentales… Jean-Michel Aulas souhaite être le candidat "qui rassemble", au-delà des clivages droite/gauche. "À la fin, on sait comment ça se termine. L’alliance soudée avec Laurent Wauquiez (LR) ne trompe personne. C’est l’offensive des droites les plus dures qui cherchent à se ripoliner avec un candidat dont la notoriété les arrange, des droites qui se complaisent dans le creusement des inégalités", lance encore l’édile qui s'affiche aux côtés de la députée socialiste Sandrine Runel dans cet entretien à nos confrères.
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Une union de la gauche sans LFI ?
Et tandis que la députée LFI du Rhône, Anaïs Belouassa-Cherifi, a, elle aussi, officialisé sa candidature pour l’Hôtel de Ville de Lyon, la laissant potentiellement faire cavalier seul, cette réunion entre Écologistes et Parti socialiste ne signifie pas une alliance à gauche sans LFI, prévient Doucet. "Il n’y a pas d’officialisation. La cohérence de cette alliance du Parti socialiste et des écologistes existe depuis 2001 à Lyon. Dans cette campagne, il ne faut pas se tromper d’adversaire", conclut-il.
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