Plaque commémorative en la mémoire de la rafle de la rue Sainte-Catherine

À Lyon, le 80e anniversaire de la Rafle de la rue Sainte-Catherine se tiendra dimanche

Dimanche 12 février à 11h, se tiendra la cérémonie de commémoration de la Rafle de la rue Sainte-Catherine, survenue il y a 80 ans. Le maire de Lyon Grégory Doucet a annoncé sa présence.

Le 80e anniversaire de la Rafle de la rue Sainte-Catherine est prévu en fin de matinée ce dimanche, en présence de Grégory Doucet, de Florence Delaunay, adjointe au maire en charge de la mémoire, de Fabienne Buccio, préfète de région Aura, de Yasmine Bouagga, maire du 1er arrondissement, et de Richard Zelmati, Président du Crif Auvergne Rhône-Alpes (institut chargé de lutter contre l'antisémitisme). Seront également présents Beate et Serge Klarsfeld, Présidents de l’association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, ainsi que Jean Lévy, Délégué régional.

L'événement est attendu d'autant plus que le maire de Lyon, absent lors de la cérémonie de commémoration de la libération d'Auschwitz fin janvier, avait été hué par la communauté juive en raison de son choix d'inviter l'avocat Salah Hamouri à la table ronde honorant les Accords d’Oslo à Lyon. Ladite table ronde avait finalement été annulé par la Ville le 30 janvier, soit deux jours avant sa tenue, à la suite d'un large phénomène d'indignation, notamment au sein de la sphère politique.

L'histoire de la rafle rue Sainte-Catherine

Rue Sainte-Catherine, une plaque est apposée au numéro 12. Elle commémore la rafle du 9 février 1943 organisée par la Gestapo au siège lyonnais de l’Union Générale des Israélites de France (UGIF). Ce jour-là, après avoir fait irruption dans les locaux, Klaus Barbie et ses hommes y dressent une souricière, restant sur place toute la journée afin d’arrêter le plus de personnes possible. Quatre-vingt-six personnes seront raflées, deux parviendront à s’échapper et trois survivront à la déportation. En 2022, la cérémonie de commémoration avait réuni cinquante personnes devant la plaque. Trois ans plus tôt, la plaque avait subi des dégradations.

Toujours dans le souci du devoir de mémoire, un appel à projets, soutenu par la Ville et la Métropole, a été lancé mi-janvier pour édifier un mémorial de la Shoah place Carnot (Lyon 2è). Ce mémorial devrait voir le jour avant fin 2025.

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