Centre de rétention administrative lyon saint exupéry
Le Centre de rétention administrative de Lyon Saint-Exupéry. (Photo by JEFF PACHOUD / AFP)

14 étrangers délinquants expulsés du Rhône la semaine dernière

La semaine dernière, 14 individus ont été renvoyés du territoire national dans le département du Rhône et la métropole de Lyon.

Depuis quasiment deux mois, chaque semaine le ministère de l'Intérieur communique sur le nombre d'étrangers délinquants expulsés du territoire national. Le premier policier de France, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, ne cesse sur ses réseaux sociaux de communiquer sur ces expulsions alors que le projet de loi immigration est actuellement débattu au Sénat et qu'il arrivera à l'Assemblée nationale le 11 décembre prochain.

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Ainsi, la semaine dernière "103 individus ont été renvoyés du territoire national, dont 14 dans le département du Rhône et la métropole de Lyon" explique le ministère dans un communiqué. Les délinquants, âgés de 18 à 38 ans, avaient tous été placés au centre de rétention administrative de Lyon, avant d'être renvoyés dans leur pays d'origine.

Un projet de loi actuellement au Sénat

Certains avaient été condamnés, notamment pour violences aggravées ou violence conjugale, alors que d'autres "était connu des services de police" pour différents délits, détaille le communiqué de presse.

La semaine dernière, Gérald Darmanin avait expliqué que deux nouvelles personnes retenues au centre de rétention de Lyon avaient été expulsées. Leitmotiv du ministre de l'Intérieur ces derniers jours, ces expulsions pourraient être facilitées par le projet de loi immigration. 

Mardi, les sénateurs de droite et du centre se sont accordés pour supprimer l'article 3 du projet de loi, l'une des mesures la plus controversée, qui permettait l'octroi d'un titre de séjour pour les travailleurs en situation illégale dans des secteurs en pénurie de main-d'œuvre. L'article 3 sera remplacé par une "accroche législative" qui permettrait aux travailleurs étrangers de demander une régularisation sans passer par leur employeur. Un projet de loi qui devrait permettre, selon Darmanin, de faire "sauter les verrous qui nous empêche d'expulser 4000 étrangers délinquants supplémentaires chaque année". 

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