bruno bernard, président de la métropole de Lyon, à la préfecture du Rhône
Le président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard. (Photo Matthieu Delaty / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP)

Métropolitaines 2026 : Bruno Bernard officiellement candidat pour un second mandat

Bruno Bernard a officialisé ce dimanche 30 novembre son intention de briguer un second mandat à la tête de la Métropole de Lyon en mars 2026.

Bruno Bernard a levé le suspense. Dans une interview accordée à nos confrères du Progrès puis un message publié ce dimanche 30 novembre sur ses réseaux sociaux, le président sortant de la Métropole de Lyon a officiellement déclaré qu’il briguerait un second mandat en mars 2026. Un engagement qu’il justifie par son attachement personnel au territoire mais aussi par la conviction que "2026 ne sera pas 2020", dans un contexte social et politique qu’il juge nettement plus instable.

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À la tête de la collectivité depuis 2020 au sein d’une coalition de gauche, Bruno Bernard annonce pour 2026 un "renouvellement qui sera fort" dans son équipe, avec notamment "des acteurs du territoire, des acteurs de l’entreprise, du monde du sport de la culture, des associations de lutte contre la pauvreté et des citoyens qui représentent finalement les métiers de première ligne du conducteur de bus à l’aide-soignante." La France Insoumise ne devrait pas faire partie de cette alliance, du moins au premier tour des Métropolitaines 2026.

Si Bruno Bernard revendique un premier mandat marqué par l’accélération de la transition écologique : végétalisation, développement massif des mobilités douces, protection de l’eau, ou encore création de nouvelles lignes de tramways, le président métropolitain reconnaît qu’"il reste tant à faire", et annonce vouloir recentrer son programme sur le social : services publics renforcés, accès au logement, réduction des inégalités territoriales et soutien accru aux ménages les plus fragiles.

"Affirmations fausses et chiffres tronqués"

Cette inflexion répond aussi à un paysage politique transformé. Le camp écologiste ne bénéficie plus de la dynamique des marches pour le climat de 2020 et devra désormais affronter une droite revigorée. L’alliance LR–Aulas, emmenée par Véronique Sarselli et soutenue par l’ancien président de l’Olympique lyonnais, promet une rupture nette avec la politique menée, notamment sur les mobilités. Bruno Bernard dénonce à nos confrères du Monde une campagne "sans argument ni projet", alimentée selon lui par des "affirmations fausses et des chiffres tronqués".

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Dans le même temps, plusieurs maires de l’est lyonnais et plus d’une centaine de personnalités locales ont récemment appelé au rassemblement de la gauche. Un climat qui pousse l’écologiste à se lancer officiellement dans la course et à se présenter comme le garant d’une ligne à la fois écologique et protectrice : "Renforcer ce que nous avons mis en place", écrit-il, tout en promettant "une nouvelle étape, plus axée sur le lien social, le pouvoir d’achat, le logement et le maintien des services publics".

Accompagné de sa directrice de campagne, Lise Deshautel, Bruno Bernard entame désormais une longue séquence électorale. Avec l’espoir de convaincre que la transformation engagée depuis 2020 mérite d’être consolidée.

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