Jean-Michel Aulas, ex-président de l’OL. (Photo Matthieu Mirville / DPPI via AFP)

"C'est le trumpisme qui arrive en France" : la patronne des Écologistes s'en prend à Jean-Michel Aulas

Marine Tondelier, patronne des Écologistes, s'en est pris violemment à Jean-Michel Aulas, le comparant  notamment à Donald Trump.

C'est une sortie qui ne risque pas de réchauffer les relations entre Jean-Michel Aulas et les Ecologistes à Lyon. Alors qu'un sondage paru la semaine dernière crédite l’ancien président de l’OL d’une nette avance dans la course à la mairie de Lyon, Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, a vivement critiqué l'homme d'affaires de 76 ans dans une interview chez nos confrères de Public Sénat.

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Comparant Jean-Michel Aulas à "un ersatz français de Donald Trump" qui raconte "n'importe quoi" et qui invente "des mesures populistes stupéfiantes de stupidité", l'écologiste a également dénoncé une candidature motivée par le pouvoir et un discours "trompeur". "Monsieur Aulas, un peu à la Trump, s’est dit : les affaires, c’était sympa, maintenant je veux le pouvoir", a-t-elle ironisé. Dans son viseur : certaines propositions du candidat, notamment celle de supprimer le cabinet du maire pour reverser son budget aux associations. "C’est un leurre populiste, ça n’a aucun sens, et c'est vraiment le trumpisme qui arrive en France", a-t-elle ajouté tout en avouant être "terrifiée" à l'idée de voir JMA s'installer à l'Hôtel de Ville de Lyon.

"Comparer Aulas à Trump, c’est franchir la ligne du mépris"

Évoquant ensuite les soutiens politiques de l'ancien patron de l'OL, de Gabriel Attal à Edouard Philippe en passant par Laurent Wauquiez, Marine Tondelier a critiqué des alliances "irresponsables", faites par les partis de la droite et du centre.

Une attaque frontale qui a rapidement fait réagir les soutiens de Jean-Michel Aulas à Lyon. "Comparer Aulas à Trump, c’est franchir la ligne du mépris", a répondu Laure Cédat, présidente de son comité de soutien, dénonçant une manœuvre politique d’un camp qui n'a "plus rien à proposer". "Les écologistes nationaux volent au secours de Grégory Doucet : preuve qu’ils sentent le vent tourner à Lyon" a estimé de son côté Pierre Oliver, maire du 2e arrondissement de Lyon.

À cinq mois du scrutin municipal, l’affrontement ne fait que commencer entre l'ex-patron charismatique qui séduit les sondages et des écologistes bien décidés à défendre, coûte que coûte, leur bilan.

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