Grégory Doucet s'est brièvement exprimé ce vendredi sur la candidature de Jean-Michel Aulas aux élections municipales de 2026 à Lyon.
Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet était ce vendredi matin l'invité de la matinale de nos confrères de RCF Lyon. Au lendemain de l'officialisation du retrait de Pierre Oliver au profit de Jean-Michel Aulas pour la campagne des élections municipales de mars 2026, l'édile, candidat à sa succession a assuré ce matin que sa priorité restait "d'être attentif aux attentes des Lyonnais et des Lyonnaises".
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L'union de la gauche ? "On peut tendre la main, mais il faut qu'en face on veuille bien la saisir"
Interrogé sur la candidature désormais quasi-officielle de l'ex-patron de l'Olympique, Grégory Doucet ne le désigne pas encore comme son adversaire. "On verra quand il s'agira de présenter les propositions, les visions et les programmes", a réagi l'écologiste.
Et d'être interrogé sur la présence ou non de LFI dans l'union de la gauche appelée de ses voeux, quelques jours après avoir signé une tribune aux côtés des maires de gauche des principales villes de l'agglomération et du président de la Métropole, Bruno Bernard. "On peut tendre la main, mais il faut qu'en face on veuille bien la saisir", a répondu le maire. Et d'ajouter, alors que la député LFI de Lyon envisage une candidature au premier tour : "La mienne reste tendue en tout cas."
Le maire de Lyon a également été interrogé sur la réforme de la loi PLM, qu'il rejette. Grégory Doucet déplore "une plus grande complexité", notamment en raison de l'organisation de trois scrutins simultanés, engendrant "des coûts supplémentaires". L'écologiste a enfin redit qu'il ne voterait pas la confiance à François Bayrou s'il était député, dénonçant un "immobilisme" et "la procrastination comme mode de gouvernement".
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Les EELV ont des raisonnements tellement de "simplets" qu'ils n'ont pas compris que M. Aulas n'avait pas besoin de "faire un programme" ou de proposer des choses très concrètes.
La politique de M. Aulas, c'est "l'émotion" (comme Trump et tous les populistes français).
ça fera probablement comme avec Jospin : le gars sûr qu'il sera au deuxième tour et qui n'a pas compris que même avec "un bon bilan", si tu ne sais pas répondre ou si tu méprises ce que dis l'autre, tu finis à la trappe ! 😀
D'un côté l'émotion, de l'autre le programme, oui, c'est possible. Cependant, les Lyonnais ont besoin de stabilité dans un contexte national et international instable. Et puis sociologiquement, il y a plus de cadres qu'ailleurs. Les Lyonnais ne vont pas bien voter à droite. Doucet incarne mieux la stabilité.
Quand on a un bon candidat, on le garde ! Wauquiez est un repoussoir.