Euroligue, 2e tour préliminaire : il ne peut en rester qu'un

Deux clubs français s'affrontent ce mardi (20h30), en deuxième tour préliminaire de l'Euroleague, l'ASVEL, bien sûr et Le Mans, l'autre survivant français.

Vendredi, l'ASVEL s'est qualifiée aux forceps dans son antre face aux Monténégrins de Podorica (85-76). Pas passée loin de la correctionnelle après avoir mené de 13 points, la Green Team a eu besoin d'une prolongation pour se qualifier. Reste néanmoins deux tours à passer avant de rejoindre le tour principal de l'Euroleague et les invincibles armada du continent. Or, comme ce fut le cas l'an dernier pour l'OL en quart de finale de la Ligue des Champions face aux Girondins de Bordeaux, l'ASVEL devra dans un premier temps passer sur le corps d'un autre club français, Le Mans, l'ancien club de Vincent Collet. Mieux vaut un club français qu'un grand d'Europe ou un déplacement au fin fond de l'Ukraine, aurait-on tendance à penser... Sauf que Le Mans, qui reçoit en premier (retour vendredi à l'Astroballe) s'est facilement débarrassé de Banvit, son adversaire turc du premier tour, et présente certains atouts avec lesquels l'ASVEL va devoir composer.

La défense :

Face à Banvit, Le Mans n'a encaissé q'une moyenne de 69 points, preuve que les Sarthois, entraînés par le Canadien JD Jackson défendent le plomb. Le salut de l'ASVEL passe par une bonne circulation de balle et une bonne adresse extérieure. AD Vassallo (19 points de moyenne sur les deux matches contre Podgorica) aura donc fort à faire.

Le jeu intérieur :

Ryvon Coville, JP Batista, Alain Koffi, Thierry Rupert : le secteur intérieur Manceau risque de manger tout cru ses adversaires cette saison, car il a peu d'équivalent en France. C'est lourd, très lourd, solide et aussi à l'aise à l'intérieur qu'en périphérie. Davon Jefferson et Andrija Zizic devront s'employer pour bouger tout ce petit monde. La mobilité est sans doute la clé.

La star :

Alex Acker. Chargé de remplacer Dee Spencer parti gâcher son talent à l'Est, Alex Acker est la star attendue du Mans, sur lequel reposeront quelques responsabilités cette saison. Passé par la NBA, Olympiakos et Barcelone, sur le papier, Acker est l'une des plus grosses recrues de Pro A depuis longtemps. Reste qu'il vaut sans doute mieux le jouer maintenant (il vient d'arriver) que dans deux mois. Et puis AD Vassallo c'est pas mal non plus.

Le symbole :

Antoine Diot. Handicapé par une hernie discale une bonne partie de la saison dernière, Antoine Diot est la révélation du basket français et du Mans. Un jeune meneur de jeu, leader dans l'âme dont le rôle va aller croissant cette année. Malgré son jeune âge, ce gars-là n'a peur de rien.

Le revenant :

Il y a un joueur pour lequel cet affrontement aura une saveur particulière, c'est l'ex-asvélien Ben Dewar. Parti avec l'eau du bain cet été, au sortir de la morne saison villeurbannaise, l'ailier américain est parti rebondir dans la Sarthe. Nul doute qu'il aura à cœur de montrer à l'ASVEL de quel bois il peut encore se chauffer.

Les équipes :

Le Mans
4-Covile (2,06m, E-U), 5-Charles Kahudi (1,96m), 6-Diot (1,92m), 7-Koffi (2,05m), 9-Acker (1,95m, E.U.), 10-Dewar (1,96m, E.U.), 11-Pellin (1,70m), 12-Rupert (2,00m), 13-Batista (2,06m, Brésil), 15-Henri Kahudi (1,94m), 17-Niang (2,08m), 18-Drouault (1,93m).
Coach : JD Jackson

ASVEL
5-Davon Jefferson (2,04m, E-U), 6-Paul Lacombe (1,95m), 7-Clifford Hammonds (1,93m, E.U.), 8-Andrija Zizic (2,07m, Croatie), 9-Léo Westermann (1,98m), 10-Bangaly Fofana (2,13m), 11-Angel Daniel Vassallo (1,98m, Porto Rico), 14-Kim Tillie (2,10m), 15-Mickaël Gélabale (2,02m, capitaine), 20-Edwin Jackson (1,90m), 21-J.-C. Zapha (2,02m).
Coach : Vincent Collet

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