Antonin Rouzier : “Procurer du plaisir au public lyonnais”

Dans le cadre de la Ligue mondiale, l’équipe de France de volley, vice-championne d’Europe en 2009, défiera l’Italie le 27 mai à Lyon. Antonin Rouzier, natif de la région Rhône-Alpes, évoque pour Lyon Capitale cette rencontre si particulière pour lui.

Lyon Capitale : Vous êtes né à Saint-Martin-d’Hères en Isère ; on imagine que vous devez être heureux de jouer à Lyon ?

Antonin Rouzier : C’est toujours un grand plaisir de jouer à la maison. Je vais avoir un peu la pression, puisque toute ma famille et mes amis seront dans les tribunes du palais des sports. C’est quelque chose d’appréciable. Je suis très heureux et fier de jouer à Lyon avec le maillot de l’équipe de France.

À quel type de match vous attendez-vous face à cette équipe d’Italie ?

L’Italie est une grande nation de volley. Ça va être un match très serré. On est dans la même poule [la poule B, Ndlr] que Cuba et la Corée du Sud, qui sont également deux bonnes équipes. Sachant que cette année ce sont les deux premiers qui sont qualifiés, il va falloir être bon contre ces Italiens pour espérer aller en phase finale. Les spectateurs de Gerland vont assister à une rencontre de haut niveau. Ce type de match peut donner envie aux non-initiés de découvrir notre discipline. Après, soyons clairs : c’est également aux médias de jouer le jeu. En France, ils sont plus accaparés par le football et le rugby. C’est difficile de survivre pour le volley, à côté de ces deux gros sports collectifs. En tout cas, nous les joueurs, on va tout donner sur le terrain pour procurer du plaisir au public lyonnais.

L’ASUL Volley évoluera la saison prochaine en Ligue A. Suivez-vous les performances de ce club lyonnais ?

Oui, je ne suis pas surpris. L’ASUL a été un grand club dans les années 90. Ça fait plaisir de voir une équipe lyonnaise revenir sur le devant de la scène. C’est une bonne chose pour la région Rhône-Alpes qui compte le plus de licenciés en France. Cela va permettre d’attirer du monde aux matchs, faire connaître davantage le volley-ball à Lyon. Je connais bien Dominique Daquin (ancien capitaine de l’équipe de France et actuel capitaine de l’ASUL) puisque j’ai joué avec lui à Montpellier. C’est un sacré joueur. Il ne lâche rien. C’est génial, ce qu’il fait à Lyon. Il apporte son expérience, son savoir-faire. En somme, il rend ce que le volley lui a apporté. Sur ce plan-là, c’est un exemple à suivre.

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