Spécialiste des sectes et de la démocratie participative, apôtre de la décroissance et de la désobéissance civile, pourfendeur de la malbouffe et des théories véganes, Paul Ariès approche la soixantaine sans avoir quitté Lyon, ni perdu un certain goût pour la provocation. Politologue, polémiste, prof, auteur d’une quarantaine d’ouvrages (derniers parus : Gratuité vs capitalisme et Lettre ouverte aux mangeurs de viande qui souhaitent le rester sans culpabiliser), il est aussi journaliste militant, qui signe dans Golias, Politis ou Le Monde diplo, et dirige les revues engagées Le Sarkophage et Les Z’indigné(e)s. Inquiet pour la gauche aux prochaines européennes, il s’est rapproché de Nathalie Perrin-Gilbert en vue des municipales, convaincu que c’est à l’échelle des territoires que peuvent s’inventer de nouveaux modes de vie et s’amorcer la transition écologique. Notre entretien Grande Gueule de février.