Greet Billet à la galerie BF15

Les expos à découvrir à Lyon en janvier

Quatre expos à ne pas manquer en ce début d'année.

© Louis Charrat, Sans titre (passerelle Saint-Georges à Lyon), 1963, aquarelle avec rehauts d’encre noire à la plume en bas à droite, 35cmx53cm, collection privée.

Avec La Fabrique du regard, la fondation Renaud révèle les filiations d’artistes-peintres lyonnais dont la tradition remonte jusqu’à l’une des figures du mouvement symboliste français, Gustave Moreau (1826-1898). C’est dans son atelier que furent formés quelques-uns des peintres les plus audacieux de la première moitié du XXe siècle. L’exposition immerge le visiteur dans une scénographie extraordinaire qui représente son atelier, instaurant une découverte plus sensible des œuvres présentées (jusqu’au 11 février au fort de Vaise).


Bernard Buffet lithographie Isola di San Giogio, 58 x 76 cm

La galerie Estades consacre une nouvelle exposition à Bernard Buffet (1928-1999) avec des paysages, lithographies et gravures originales signées, rappelant l’importance de son dessin déployé à travers des personnages, animaux, natures mortes, intérieurs…

Sylvie Mangaud Kafue, bronze hauteur 17 cm

À ses côtés, les sculptures de Sylvie Mangaud transportent le visiteur dans un univers harmonieux offrant des créations aériennes travaillées avec de la cire posée sur une armature métallique coulée par la suite en bronze. Femmes aux corps élégants et élancés, animaux (cerfs, renards, girafes…) sont incroyablement expressifs par leurs postures et constituent un ensemble entre force et fragilité (du 20 janvier au 9 mars).


La partition de Samuel Erard

La galerie Jean-Louis-Mondon expose l’artiste bourguignon Samuel Erard avec Le silence de neige. Ses peintures, pastels et lithographies nous invitent à la découverte de paysages qui, dans l’organisation des formes et des couleurs, cherchent l’harmonie entre le réel et le moment intérieur. Toute son œuvre reflète ce désir de capter le monde en vibration, de saisir la musique du silence et d’éprouver le passage du matériel au spirituel (du 10 janvier au 3 février).


Tapta, Sans titre. Galerie Etienne Tilman 1996

À ne pas rater également, à la galerie BF15, le travail sur la lumière réalisé autour d’un dialogue entre deux femmes artistes : Tapta,sculptrice polonaise décédée en 1997 qui a introduit des matériaux souples conférant à la sculpture une fluidité des lignes qui élargit son champ d’occupation de l’espace et Greet Billet qui mêle différents médiums (miroirs, projections, plexiglas, films transparents) pour explorer la représentation de la lumière dans son essence. Elle propose ici une installation in situ en interaction avec l’espace d’art et une œuvre de Tapta, Tailler dans l’impalpable(1993) (Réfléchir (à) Tapta, jusqu’au 20 janvier).

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