En déplacement à Villeurbanne, la ministre de la Culture a signé une convention avec la Métropole et la Ville pour renforcer l’accès à la culture. Une visite marquée par les sifflets de la CGT, mobilisée contre la baisse du budget du ministère.
"Démocratiser la culture". C'est avec cette ambition que Rachida Dati se rendait au Théâtre National Populaire (TNP) de Villeurbanne ce vendredi matin. La ministre de la Culture était en déplacement afin de signer une convention de territoire avec la ville et la Métropole de Lyon. Une action destinée à symboliser l'"engagement de l'état dans la culture" explique le communiqué de presse du ministère.
De son côté, Véronique Moreira, vice-présidente à l'éducation de la Métropole parle "d'un engagement partagé, celui de défendre la culture comme bien commun", quand le maire de la ville, Cédric Van Styvendael évoque "une collaboration nécessaire avec l'Etat". Quid alors des divergences politiques avec la ministre de la Culture ? A cette question, l'édile se montre clair : "Quand l'Etat tient ses engagements, je travaille avec l'Etat".
Rachida Dati accueillie sous les sifflets de la CGT
Une visite à double intérêt pour Rachida Dati. En effet, elle annonce le rapprochement du TNP avec le Pôle Pixel de Villeurbanne. L'objectif ? Combiner le spectacle vivant et le numérique pour "donner accès à la culture à tous", insiste la ministre. Un partenariat basé sur la création d'un fond de production commun dans le but de produire des oeuvres hybrides. Cette idée n'est pas nouvelle. Roger Planchon, ancien directeur du TNP est à l'origine du Studio 24, ancêtre du Pôle Pixel, préfigurant déjà le dialogue entre spectacle vivant et image.
Avant même son arrivée au TNP, l'accueil réservée à la ministre de la culture s'annonçait glacial. La CGT spectacle annonçait hier qu'une manifestation allait se tenir devant le théâtre ce matin. Leurs revendications ? Protester contre le projet de loi de finance qui voit le budget de la culture fondre de 4%. "La ministre défend ses intérêts pas ceux de la culture. Elle a toujours dit que budget baissait pas, c'est faux" tacle Robert Magurno, comédien et membre de la CGT. Les équipes du TNP elles indiquaient jeudi soir ne pas avoir été informées du rapprochement avec le Pôle Pixel.
Des protestations auxquelles Rachida Dati a tenu à répondre : "Ceux qui refusent de discuter ne m’empêcheront pas de mettre à terme mon engagement. (…) Ils peuvent faire du bruit, ce qui compte c’est le résultat" martèle-t-elle. En poursuivant : "Je parle avec tout le monde, quand c’est difficile je le dis, aujourd’hui le budget de la culture 2025 n’a pas baissé." Une affirmation… fausse. En effet, selon nos confrères de Télérama, les "crédits accordés à la transmission des savoirs et la démocratisation culturelle (760 millions) sont en baisse de 64 millions". A noter que la virée lyonnaise de la ministre de la culture se poursuit avec la cinéfabrique, le musée des Beaux-Arts puis l'école de cirque.



Ce que prévoit la convention commune entre Villeurbanne, la Métropole de Lyon, et le ministère de la culture :
- Accompagner les projets d'éducation artistique et culturelle (EAC) sur le territoire : 34 projets retenus pour l'année 2025-2026, bénéficiant d'une subvention totale de 172 000 euros. 6 résidences culturelles et artistiques sont mises en place sur la même période. Coût total : 165 000 euros.
- Développer l'EAC au collège : plusieurs dispositifs sont mis en place pour permettre aux élèves d'éveiller leur pratique culturelle. Parmi ces dispositifs, "collège au cinéma" permet aux élèves de visionner des oeuvres lors de projections spécialement organisées pour eux. La ciné-fabrique conduit également un projet d'éducation à l'image. 150 collégiens de troisième sont concernés. En tout, 18.000 élèves sont touchés par l'ensemble de ces projets. -
- Soutien au réseau animation médiation culture des Francas du Rhône : l'association bénéfice d'une aide de 15.000 euros pour l'animation de son réseau culture et la mise en oeuvre de projet entre les acteurs culturels et de l'éducation.
Les aboyaurs cgtistes pas mieux que la meute lfistulée !
Ceux/celles qui ignorent la situation socio-économique nationale, sont les seuls surpris par le cambriolage du Louvre. D’après les chiffres de l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC), il y a eu 24 vols dans les musées en 2011 et un pic de 31 cambriolages en 2015. Seuls 9 ont été comptabilisés en 2023, puis 21 en 2024. On n'attire pas 100 milions de visiteurs sans que ne s'y infiltrent les aigrefins et autres mafieux.
Le musée du Louvres est peut être le plus grand du monde, il n'a certainement pas la meilleure scénographie par un accumulation d'oeuvres pléthoriques. Il en est de même pour Paris qui n'est plus que la capitale boursouflée de la région IDF, une ville-musée ceinturée de banlieues + ou - favelas. "La ville de l'amour et sa plus belle avenue du monde"! Par ailleurs, la France n'a plus les moyens se payer les caprices de la danseuse décatie
comme les JO 2024, pour flatter son intelligencia médiatico-politique narcissique et qu'elle épuise en aspirant les forces vives régionales. Après NDP, maintenant le Louvre et une fin de mandat présidentiel cahotique. L'UBRIS déjà annoncé depuis 2018 jusqu'en 2027 !