Les agents de la société Arc-En-Ciel, en grève depuis mardi 8 juin.

Les agents de nettoyage de la gare Perrache accusent la Métropole d’organiser leur licenciement

La Métropole de Lyon a remis sur le marché le chantier du nettoyage du CELP (Centre d’échange de Lyon Perrache) en restreignant l’appel d’offre. Les agents actuels montent au créneau.

Après 10 jours de grèves en juin dernier les agents du CELP avaient obtenu le retrait d’un agent de la métropole accusé de harcèlement et de violence et entrainé une enquête interne.

Aujourd’hui les agents se mobilisent pour dénoncer la politique de l’emploi de la Métropole. Le nouvel appel d’offre concernant le chantier du nettoyage du CELP est restreint aux seuls organismes sous convention d’insertion par l’activité économique.  Cette particularité de l’appel d’offre nie selon les syndicats leur convention collective nationale des entreprises de propreté et services qui prévoit des « conditions de garantie de l'emploi et continuité du contrat de travail du personnel » lors de reprise par une nouvelle société. Grâce à cette disposition conventionnelle les salarié‧es le plus souvent restent.

Les agents de nettoyage ainsi que l'intersyndicale CNT-SO 69 / CGT / Force ouvrière dénoncent « une politique de l’emploi qui consiste à mettre au chômage une vingtaine d’employés en équivalent temps plein pour les remplacer, par des emplois précaires et subventionnés » et déclare dans un communiqué envisager tous les moyens légaux quant à la continuité des contrats de travail et du maintien des salariés sur le site.

La Métropole de Lyon est accusée de vouloir se débarrasser de cette équipe suite aux revendications du mois de juin.

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