Olivier Véran, ministre de la Santé. Photo Ludovic Marin / AFP

Covid-19 : à quand la levée du pass vaccinal à Lyon ? Olivier Véran offre un début de réponse

Olivier Véran était entendu mardi 22 février au Sénat dans le cadre d'une "mission d'information sur l'adéquation du pass vaccinal à l'évolution de l'épidémie de covid-19". Le ministre de la Santé s'est exprimé sur la levée du pass vaccinal.

La vague Omicron poursuit son déclin en France et confirme la tendance de ces dernières semaines. Santé Publique France décompte aujourd'hui sept fois moins de cas qu'il y a 1 mois à Lyon. Un effondrement du taux d'incidence qui se ressent également dans les hôpitaux. Dans l'ensemble du territoire du Rhône, 1097 patients sont hospitalisés des suites du covid-19, contre 1233 une semaine auparavant.

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Le pass vaccinal, outil de lutte contre l'épidémie

Face à cet effondrement de la vague de covid-19, le ministre de la Santé a dû s'exprimer sur la légitimité et la place du pass vaccinal en France à l'heure actuelle. Le gouvernement en a fait le point central de sa lutte contre l'épidémie, notamment pour pousser à la vaccination. "Le pass vaccinal contribue utilement à la lutte contre l'épidémie", affirme Olivier Véran. Cela a notamment permis de "prévenir la présence de personnes non-protégées susceptibles de développer des formes graves dans des lieux" à risque. Par ailleurs, le ministre de la Santé s'est réjoui que ce dispositif ait pu faire progresser la vaccination, notamment au niveau des premières doses permettant "un niveau record de primo-injection" en début d'année.

Concernant la vaccination, une nouvelle dose de rappel - la 4e dose - n'est pour l'instant pas nécessaire mais n'est pas complètement pas impossible en cas de rebond épidémique. "La main ne tremblera pas", assure Olivier Véran.

Fin du pass vaccinal à la mi-mars ?

Depuis plusieurs jours, le gouvernement penche sur une levée des restrictions et du pass vaccinal dès la mi-mars. Lors de son audition face aux sénateurs, le membre du gouvernement s'est également exprimé sur la question. "Si cette trajectoire positive se confirmait, en particulier sur le plan hospitalier, nous pourrions envisager la levée du passe à la mi-mars dans toute ou une partie des lieux où il s’applique", indique Olivier Véran avant de rappeler que "notre système de santé reste très exposé". 

Cependant, la tenue de ce calendrier implique que la situation épidémique favorable actuelle perdure : en premier lieu, le nombre de personnes en réanimation covid + doit passer sous les 1 500 patients en France. En bref, un retour presque à la normale dans les hôpitaux. Mais ce n'est pas tout : il faut également "que le facteur R de reproduction du virus soit durablement inférieur à 1" et que le taux d'incidence soit entre 300 et 500 "au plus fort pour pouvoir considérer qu'on a franchi le plus dur", a-t-il déclaré. "Nous allons l'atteindre d'ici deux à trois semaines maxi. C'est une bonne nouvelle", s'est réjoui le ministre de la Santé. Les Français savent maintenant à quoi s'en tenir.

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