Hopital Édouard Herriot Pavillon H © Tim Douet

Coronavirus : le point à Lyon et en Auvergne-Rhône-Alpes ce lundi

Une première personne habitant en Auvergne-Rhône-Alpes est morte du coronavirus COVID-19. D'autres présentant une forme bénigne sont autorisées à rester à domicile. Quelle est la situation dans la région et à Lyon ce lundi matin ?

Mise à jour : on dénombre désormais trois décès dans la région

L'Agence régionale de santé réalise des points réguliers sur le coronavirus COVID-19 en Auvergne-Rhône-Alpes. Dimanche 15 heures, le bilan était le suivant : 146 cas confirmés depuis le début de l'apparition du virus, dont 137 habitants actuellement atteints dans 8 départements et 8 personnes guéries. Les rassemblements de plus de 1 000 personnes sont désormais interdits, sauf exception comme les manifestations, concours ou transports en commun...

Une première habitante dans la région est décédée. Il s'agit d'une Drômoise âgée de 89 ans qui était hospitalisée à l'hôpital Nord de Marseille, en unité de réanimation.

Pour la région, le bilan est le suivant : 8 personnes sont confirmées dans l'Ain, 3 dans l'Ardèche, 16 dans la Drome, 6 dans la Loire, 7 dans le Puy-de-Dôme, 3 en Savoie et 59 en Haute-Savoie.

Le point dans Lyon et dans le Rhône.

Dans le Rhône, 44 personnes ont été testées positives au COVID-19, parmi elles, six sont prises en charge dans une unité de réanimation, 17 sont suivies à domicile. Pour ces derniers, il s'agit de patient présentant une forme "bénigne de la maladie, avec peu de symptômes comme une faible toux, un simple état de fatigue", selon l'Agence régionale de Santé. Ce confinement à domicile est néanmoins soumis à plusieurs conditions : "l’acceptation d’une conduite à tenir stricte (ne pas sortir de chez soi, pendant la période indiquée par les médecins) et les moyens matériels nécessaires à cet isolement (comme par exemple pouvoir être aider par des proches, pour des questions logistiques, de courses par exemple)".

"La décision de prise en charge à domicile est régie par un protocole de soins et se fait après avis d’un médecin infectiologue et avec le consentement du patient concerné. Pendant cette phase de démarrage, les médecins infectiologues restent référents, les médecins traitants seront associés à ce suivi ultérieurement", précise l'ARS.

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