À l’occasion de la rentrée scolaire ce lundi 1er septembre, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a expérimenté deux scanners à l’entrée du lycée Charles-Mérieux, à Lyon. Une "priorité", assure son président Fabrice Pannekoucke.
C'est une rentrée pour le moins particulière qu'ont vécu les élèves du lycée Charles-Mérieux, ce lundi 1er septembre. À l’entrée de l'établissement, une fois les portiques en forme de tourniquets passés, chaque lycéen s’est conformé à un contrôle de sécurité. Deux scanners électromagnétiques et des portiques ont été exceptionnellement installés, afin de lutter notamment contre l’intrusion d’armes blanches. Ce dispositif aux rayons X, testé pour la première fois dans un lycée en France - il sera démonté après cette journée de rentrée -, fonctionne exactement comme dans un aéroport.

“La sécurité est devenue un sujet au cœur des préoccupations des établissements et des familles”, maintient ce lundi matin Fabrice Pannekoucke, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, présent pour cette expérimentation d'une journée. Et de lancer : "Pourquoi pourrions-nous protéger un aéroport et pas ce que nous avons de plus cher à notre cœur, nos enfants et le système éducatif français ?"
L'exécutif LR souhaite faire de cette mesure un complément aux portiques installés à l'entrée de chaque lycée depuis 2016. "Ce que je propose, c’est de prolonger cette manière que nous devons avoir, en responsabilité, d’assurer la sécurité dans nos établissements scolaires. Ne pas le faire, c’est une faute en réalité. C’est la priorité que nous devons avoir dans nos édifices", poursuit le président d’Aura.
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"C’est absolument généralisable"

La semaine passée, l’opposition écologiste taclait ce nouveau dispositif et le qualifiait de "surenchère sécuritaire", pointant notamment du doigt le coût financier d’une telle installation : "Ces équipements, utilisés dans les aéroports, coûtent entre 150 000 et 200 000 euros pièce - hors installation, maintenance et personnel formé à leur usage”. Interrogé ce lundi, le président Fabrice Pannekoucke évoque “plusieurs centaines de milliers d’euros par établissement”., sans pouvoir donner un chiffre plus précis.
Du personnel sera aussi nécessaire pour assurer le fonctionnement continu des scanners. Ce lundi matin, au moins deux agents de sécurité étaient postés à chacun des deux portiques. L’un pour vérifier le contenu du sac scanné aux rayons X, l’autre pour s’assurer du passage du lycéen sous le portique de détection. Par ailleurs, l'exécutif espère à l'avenir installer des scanners corporels millimétrés, "plus efficaces à la détection", plutôt qu'aux rayons X. Dans ce cadre, une autorisation a été formulée au gouvernement en juin dernier par la région.
"C’est absolument généralisable. Évidemment, pas d’un claquement de doigts. Il y a des priorités à donner en fonction des établissements, des situations, en fonction aussi des moyens que nous souhaitons allouer", poursuit le président LR. Ce dernier appelle également l’État à s’engager dans ces "questions de sécurité", alors même que l’heure est aux restrictions budgétaires et que l'Éducation nationale peine à trouver un professeur devant chaque classe.
3 600 contrôles par heure
De son côté, la section départementale du SNES FSU a tenu “à signaler qu'ils (les enseignants, NDLR) regrettent l'installation de ce dispositif test le jour même de l'accueil de leurs élèves”. Ce dernier fait aussi craindre des blocages à l’entrée du bâtiment, qui accueille plus de 700 lycéens.
La Région Auvergne-Rhône-Alpes a présenté ce lundi l’installation de deux portiques de sécurité à l’entrée du lycée Charles-Mérieux à Lyon pour lutter contre l’intrusion d’armes blanches. pic.twitter.com/dlEKJJT92A
— Lyon Capitale (@lyoncap) September 1, 2025
3 600 personnes peuvent être contrôlées par heure, selon le président de région. "Nous ne freinons pas les flux et nous évitons les attroupements. C’est mieux que la fouille aléatoire, car elle est systématique", ajoute-t-il.
"Je vais rencontrer les élèves, afin de voir comment ils l’ont vécu, et après le conseil régional évaluera cette démonstration : les points positifs et négatifs", détaille Jean-Noël Roget, le directeur de l'établissement. Et de rappeler que jamais son établissement n'a rencontré quelconque problématique liée à l'introduction d'arme. À noter que ce n'est, pour l'heure, qu'une expérimentation ponctuelle.
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Voilà un bon exemple du "n'importe quoi" organisé par des idées de droite et d'extrême droite.
1 - installations et organisation hors de prix (donc hausse des impôts, qu'ils ne disent pas à leurs militants)
2 - c'est un coup de com, et in-généralisable dans tous les lycées de la région.
3 - dans les prisons, les jets d'armes et autres substances, continuent à se faire, donc même avec des portiques, si vraiment certaines veulent passer des armes ou autres, ils y arriveront.
4 - pour lutter contre la violence, c'est très simple et efficace : des cours de psycho pour expliquer les processus, et ensuite chacun comprendra que la violence n'est pas une gloire mais l'inverse : l'expression d'une frustration c'est à dire d'une infériorité mentale momentanée, qui se soigne par l'augmentation des connaissances.
Or... pas de cours de psycho. Et c'est "logique" puisque le monde monétaire est basé sur la violence (la guerre pour le fric).
Ridicule !
La sécurité pour la région, c'est des millions d'euros dépensés en scanners pour un risque peu élevé et rien, zéro nada, ou si peu, insuffisamment, pour un risque de 100% et pour tout le monde : le danger climatique.
Quand la démagogie gouverne, le danger avance. #LaurentRendL'argent.