Paul Bocuse
@Tim Douet

C'est arrivé un 20 janvier : la mort de Paul Bocuse

Le 20 janvier 2018, le "cuisinier du siècle" s'éteignait à l'aube de sa 92e année. Retour sur un parcours qui a marqué la gastronomie française.

Il est considéré comme le plus grand chef cuisinier du 20e siècle. Paul Bocuse s'en est allé il y a six jour pour jour, le 20 janvier 2018 à l'âge de 91 ans. "Notre "capitaine" s’est éteint ce 20 janvier à 10h, à l’aube de ses 92 ans, écrivaient Raymonde Bocuse, Françoise Bocuse-Bernachon et Jérôme Bocuse. Bien plus qu’un père et un époux, c’est un homme de cœur, un père spirituel, une figure emblématique de la gastronomie mondiale, et un porte-drapeau tricolore qui s’en est allé".

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Né le 11 février 1926 dans une famille de cuisiniers près de Lyon, celui que l'on appelle toujours Monsieur Paul avait bâti un véritable empire autour de sa gastronomie.

Sa légende perdure aujourd'hui notamment à travers son auberge historique à Collonges-au-Mont d’Or où la célèbre soupe VGE est toujours servie, le concours des Bocuse d'Or qu'il avait créé en 1987 et les halles Paul Bocuse, reconnues aujourd'hui comme le temps de la gastronomie lyonnaise. C'est d'ailleurs en face du marché couvert qu'une fresque à l'effigie du "cuisinier du siècle" a été inaugurée en 2015.

Des hommages venus du monde entier

Après l’annonce de son décès, les grands titres de la presse internationale rendaient hommage à sa carrière. "Le cuisinier le plus célèbre du monde est mort", titrait le site du célèbre journal allemand Bild. Le chef cuisinier est devenu une icône du mode de vie raffiné bien au-delà des frontières de sa patrie avec une nourriture et des boissons exquises." Aux États-Unis, le New York Times écrivait : "M. Bocuse a façonné un style de cuisine à l'Auberge du Pont de Collonges, son restaurant trois étoiles près de Lyon, qui mettait l'accent sur les ingrédients frais , des sauces plus légères, des combinaisons de saveurs inhabituelles et une innovation incessante qui, dans son cas, reposait sur une solide maîtrise de la technique classique."

À Lyon, de nombreuses personnalités politiques avaient témoigné leur sympathie pour le chef lyonnais. "Il aura marqué de son empreinte l’identité et l’histoire de notre ville, écrivaient Georges Képénékian et David Kimelfeld. C’était le premier ambassadeur de Lyon."

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