Image d’illustration. (© Tim Douet)

Affaire Maëlys : un psychiatre explique que Nordhal Lelandais est "l'archétype d'un psychopathe"

Mardi 15 février pour la douzième journée d'audience du procès de Nordhal Lelandais, jugé pour le meurtre de la petite Maëlys devant la cour d'assises de l'Isère à Grenoble, des experts psychiatres présentaient à la cour leur rapport sur la personnalité de l'accusé.

Pour le deuxième jour de suite, des experts psychiatres présentaient devant la cour d'assises de l'Isère à Grenoble leur rapport sur la personnalité de Nordhal Lelandais, qui avait reconnu vendredi dernier avoir enlevé et tué la petite Maëlys de manière intentionnelle. Le Dr Bensussan a notamment expliqué que "l'accusé est un archétype du psychopathe". Les experts ont également expliqué que Lelandais ne dirait sûrement jamais toute la vérité sur cette affaire, car il "s'enferre dans le mensonge".

"Je ne l’ai pas enlevée volontairement"

Mardi en début d'après-midi, un échange tendu a justement eu lieu entre Nordhal Lelandais et la présidente de la cour d'assises. L'accusé a encore une fois nié avoir enlevé la petite fille lors du mariage, alors que la présidente de la cour d'assises lui demandait pourquoi il avait enlevé Maëlys, comme il l'avait reconnu vendredi. "Je ne l’emmène pas dans ma voiture pour la tuer. Elle est montée dans ma voiture pour aller voir mes chiens. Je ne l’ai pas enlevée volontairement... Mme la présidente, ma réponse ne vous plaît pas. Je suis allé chercher de la cocaïne et en même temps elle veut voir mes chiens", a affirmé Nordhal Lelandais.

Il a ensuite réaffirmé avoir tué volontairement la fillette. "C’est inexplicable, c’est un moment où je pète les plombs. Elle pleure et je lui donne des coups. Au moment où je donne des coups, j’ai l’intention de la tuer, oui", tout en essayant de justifier son acte par des hallucinations : "au moment où je donne des coups, j'ai l'intention de la tuer oui. Au moment où je tourne la tête, je vois le visage d'Arthur Noyer et j'ai une peur qui m’envahit et j'ai envie que ça s’arrête". 

Le procès se poursuit jusqu'à vendredi 18 février.

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