Christophe Marguin
© Tim Douet

Le chef de l’Élysée récompense Lyon

Guillaume Gomez, le chef cuisinier du palais présidentiel, était à Lyon mercredi. Il a décoré Christophe Marguin, l’ex-boss des Toques Blanches Lyonnaises.

Guillaume Gomez, le cuisinier en chef de l'Élysée était de passage, mercredi 3 septembre, dans la région pour décorer son "copain" Christophe Marguin des insignes de chevalier des Arts et des Lettres pour sa "contribution au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde".

En retour, le chef des Echets, grand collectionneur de menus de la République (et de distinctions honorifiques : chevalier dans l’ordre national du Mérite en 2007, officier du Mérite agricole en 2009, chevalier de la Légion d’honneur en 2012), a fait décorer le maître queux du palais présidentiel de la médaille du 6e arrondissement de Lyon, aux côtés des 13 Toques Blanches Lyonnaises du quartier (Julien Gautier de M Restaurant, Catherine Roux d'Au Comptoir d'Alice, Florence Perrier du Café du peintre, Philippe Bernachon de Bernachon Passion, Frédéric Berthod du 33 Cité, Pierre Orsi du Restaurant Pierre Orsi, Alex Tournadre d'Alex Restaurant, Stéphane Fernandez de Restaurant Steff, Bernard Mariller du Gourmet de Sèze, Christophe Roure du Neuvième Art, Ludovic Boulgakoff de Ludovic B, Clovis Khoury de Chez Clovis et Anthony Keravec de Jour de marché).

Le 6e, arrondissement le plus étoilé de Lyon

Et Pierre Orsi de se féliciter qu'il y ait "le plus d'étoilés Michelin de Lyon, ici, dans le 6e". Avec l'arrivée du Neuvième Art en juin dernier (2 macarons), ça fait effectivement 1 de plus que dans le 5e (Les Terrasses de Lyon, Les Loges, Au 14 Février et Têtedoie).

Croisés à la petite sauterie organisée par la mairie du 6e : Fernand Galula, Laye Diop (manager du Hilton Lyon, récemment racheté par le groupe Lavorel), Lionel Flasseur (directeur du programme Only Lyon)...

Et l'équipe de Brake France, le géant de l'agroalimentaire basé à Limonest, partenaire de travail des Toques Blanches Lyonnaises et traiteur pour l'occasion (qui a ainsi pu montrer l'étendue de ses plats tout faits bons à réchauffer pour la restauration – bouchées, entrées et canapés sans goût ni âme, mais jambon à l'os intéressant).

L'industriel a définitivement conquis les cuistots et les élus, sous le regard bienveillant de plusieurs Meilleurs Ouvriers de France. À quand les ors de l'hôtel de ville (et de la République...) ?

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