Grégory Doucet et Benoît Payan dénoncent dans une tribune publiée dans Libération "une campagne de haine en ligne ciblant des élus et des habitants", après notamment la vidéo du maire de Lyon postée le jour de la rentrée à La Duchère.
C'est une vidéo de rentrée qui avait provoqué d'innombrables messages racistes et de haine en ligne. On y voyait Grégory Doucet posté à l'entrée d'une école du quartier de La Duchère, à Lyon. Dans la vidéo, plusieurs mamans d'élèves étaient voilées. Si au lendemain de la déferlante de commentaires haineux l'édile écologiste avait dénoncé une "haine virale et décomplexée", avant de porter plainte quelques jours plus tard, ce mardi 30 septembre, il publie aux côtés de Benoît Payan, maire socialiste de Marseille, également victime de commentaires de ce type ces dernières semaines, une tribune chez nos confrères de Libération.
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Les deux élus de gauche y dénoncent une "violence raciste", attaquant également les élus "d'une droite qui reprend les amalgames xénophobes de l'extrême droite" et "où l’extrême droite et la droite extrême instrumentalisent ce qu’elles appellent «liberté d’expression» comme prétexte à proclamer des idées nauséabondes et racistes". Les maires de Lyon et de Marseille dénoncent par ailleurs sur "le déferlement d'une violence inouïe, illustratif des digues qui désormais cèdent entre l’extrême droite et de nombreux responsables politiques qui trahissent l’héritage des fondateurs de notre république."
"La dignité humaine ne se négocie pas"
"Nous, maires de gauche, élus dans deux villes carrefours où le métissage participe de l’identité et de la fierté de nos habitants, ne pouvons nous taire. Nous refusons que quiconque soit assigné à une identité réelle ou fantasmée, que des hommes et des femmes soient constamment stigmatisés, voire suspectés, en raison de leurs préférences gastronomiques, religieuses ou culturelles" poursuivent Grégory Doucet et Benoit Payan.
"La dignité humaine ne se négocie pas", martèlent-ils, estimant que "la diversité qui caractérise nos villes et nos quartiers n’est pas une menace : elle est une chance inestimable." Refusant "le silence et la complaisance" face "à cette offensive de haine", les maires écologistes et socialiste concluent leur propos en affirmant défendre "un antiracisme offensif et intransigeant."
"La diversité n'est pas une menace" d'accord, mais cette ouverture d'esprit ne doit pas tolérer l'intolérance.
Critiquer tel ou tel religion/opinion politique/doctrine n'est pas un crime mais un droit dans notre pays!
LFI en tête doit admettre le la diversité d'opinion, sinon c'est du fascisme.