La sélection de Lyon Capitale dans les galeries et musée lyonnais au mois d'octobre

La galerie Houg s’associe au musée des Beaux-Arts de Lyon pour rendre hommage à une figure majeure de la peinture du XXe siècle, l’artiste lyonnais Henri Lachièze-Rey (1927-1974). Tandis que le musée présente une sélection de peintures autour de sa récente acquisition de trois œuvres fondamentales, la galerie révèle un aspect peu connu et passionnant de son travail : les œuvres sur papier (fusains, pastels et huiles) toutes inédites. Peintre de la chair, des atmosphères et du quotidien, il est rattaché à une tradition figurative nourrie par Bonnard, Vuillard mais aussi Courbet ou Daumier, développant un langage pictural unique, à la fois dense et silencieux où il dépeint les bistrots, les plages, les villes, mais surtout les corps, les foules attentives, les visages anonymes (Henri Lachièze-Rey, le dessous de la matière – œuvres sur papier, jusqu’au 8 novembre à la galerie Houg – Hommage à Henri Lachièze-Rey du 24 octobre au 10 mai 2026 au musée des Beaux-Arts).

Avec Le Mystère des anneaux du photographe (plongeur et biologiste naturaliste) français Laurent Ballesta, le musée des Confluences nous invite à une immersion dans la mer Méditerranée, au large du cap Corse à 120 mètres de profondeur où se trouvent plus de 1 400 anneaux d’une vingtaine de mètres de diamètre. Formés par des algues calcaires âgées de huit mille ans, ils abritent une biodiversité remarquable et constituent un ensemble unique au monde. Articulée autour de cinquante photos et un film, l’exposition nous fait découvrir un univers marin fascinant mais aussi la fragilité de ses écosystèmes tout en dévoilant les techniques novatrices de plongée utilisées par le photographe et les équipes de scientifiques qui l’accompagnaient pour la découverte de cet extraordinaire patrimoine naturel (jusqu’au 19 avril 2026).

La Ferme du Vinatier (Bron) accueille, dans le cadre de Karavel, l’exposition
Corps à Corps, une plongée au cœur du spectacle Boxe Boxe Brasil , fruit d’une rencontre avec de jeunes danseurs cariocas et Mourad Merzouki. Saisis au plus près, on découvre des corps qui s’expriment de manière intense aussi bien dans le processus de répétitions intimes que lors du spectacle au plateau mais aussi hors scène. Les clichés réalisés par le chorégraphe retracent de manière émouvante et énergique une aventure artistique inoubliable (jusqu’au 24 octobre).

Installée dans son atelier-galerie sur les pentes de la Croix-Rousse, Catherine Mainguy nous dévoile les paysages qu’elle dessine à l’encre pure, puisant dans les couleurs de la terre mais aussi du ciel. Pleins, mystérieux, remplis de fragilité et de poésie, ils semblent tourmentés mais aussi lumineux, à l’image des émotions qu’elle éprouve en les regardant ou en les traversant. Avec beaucoup de sensibilité, elle nous fait partager son amour de la nature, déposant sur le papier des touches d’une encre fugace et aérienne (Paysages traversés, jusqu’au 16 octobre).
Dans le cadre de son jubilé qui marque ses 50 ans, le Lugdunum – Musée et théâtres romains propose aux Lyonnais C’est canon ! L’art chez les Romains, une grande exposition composée d’œuvres provenant de France et d’Italie qui explore justement le rapport que les Romains entretenaient avec l’art, quelle était sa place dans la cité, dévoilant également la créativité des artisans romains. Le public peut découvrir, le long d’un parcours composé de quatre espaces différents, de nombreuses et belles œuvres sublimées par une mise en lumière colorée et graphique qui lui permet d’imaginer la manière dont elles pouvaient apparaître dans l’espace public il y a deux mille ans.
Un panel de dispositifs ludiques et pédagogiques est proposé tels une reconstitution immersive en 3D, des dispositifs numériques, des quiz ou encore de nombreuses manipulations (du 3 octobre au 7 juin 2026).