Contrairement à la canicule de juin, la canicule du 8 au 19 août n'aura pas causé de mortalité en excès dans le département du Rhône.
Le Rhône aura connu une période estivale éprouvante cette année. Avec un pic maximal ayant atteint les 39, 6 degrés en août et deux semaines de chaleurs intenses, l'alerte rouge avait même été activée du 14 au 16 août. Pourtant, à l'heure du bilan provisoire de Santé Publique France (SPF) publié jeudi 11 septembre, le Rhône semble être l'un des départements le moins touché par l'excès de mortalité.
En effet, alors que l'hexagone enregistre 280 (+4,7 %) décès en excès toutes causes confondues durant cette période de canicule, le département du Rhône n'enregistre, lui, pas de surmortalité. Même schéma dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, ayant pourtant subi la canicule de plein fouet.

Pour rappel, le bilan dressé par SPF après la première canicule du mois de juin recensait 480 décès en excès. Le Rhône avait alors été concerné dans une fourchette de 0 à 10 %.
"L’estimation finale de l’excès de mortalité consolidée sera présentée dans le bilan estival produit après la période de surveillance", soit cet automne, précise Santé Publique France.
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