Des policiers ont été attaqués à plusieurs reprises à Rillieux-la-Pape ces derniers jours. Le maire Alexandre Vincendet va convoquer les parents des mis en cause pour leur proposer un accompagnement parental. Ils pourraient être expulsés de leur logement social en cas de refus.
Mercredi 7 mai, des patrouilles de policiers ont été victimes de plusieurs guets-apens dans la commune de Rillieux-la-Pape dans la métropole de Lyon. Un véhicule de police avait notamment été caillassé par une dizaine d'individus alors que les forces de l'ordre avaient été appelées pour un prétendu vol de téléphone.
Deux interpellations avaient été réalisées dans la foulée, et la CRS 83 avait été déployée vendredi soir en renfort des effectifs locaux avait annoncé la préfecture du Rhône. Mais les violences urbaines se sont poursuivis ce week-end. Deux caméras de vidéosurveillance ont notamment été dégradées et un véhicule a été incendié "dans le projet d'établir une barricade" indique la Ville de Rillieux-la-Pape dans un communiqué.
"Ces actions sont clairement motivées par la haine de la police"
"A plusieurs reprises, des délinquants ont dressé des guets-apens contre les forces de l'ordre qui ont subi des caillassages violents" dénonce ainsi le maire Horizons de la commune, Alexandre Vincendet. "Ces actions sont clairement motivées par la haine de la police. Cette haine prend racine dans les discours « anti-flic » tenus jusque dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. La remise en cause systématique de leur action revient à leur attacher une cible dans le dos.", ajoute-t-il, faisant référence aux propos du député LFI Abdelkader Lahmar qui dénonçait des PV injustifiés reçu par les jeunes de Rillieux.
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"Grâce à l’action conjointe des polices municipales et nationales, neuf délinquants ont été interpelés, parmi eux, huit sont âgés de 11 ans à 17 ans. Comme c’est désormais l’usage, je convoquerai les parents de ces prévenus pour leur proposer un accompagnement parental. S’ils refusent, nous suspendrons les aides municipales dont ils peuvent bénéficier et lancerons une procédure d’expulsion de leur logement social", ajoute le maire.
Pour rappel, les 31 octobre et 1er novembre dernier la ville avait été le théâtre de violences urbaines, dont l"incendie de plusieurs bus TCL. Le maire avait écrit au ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, pour demander l'abrogation de l'ordonnance de 1945 relative à l’enfance délinquante, la suspension des aides sociales et l'expulsion de leurs logements sociaux des délinquants.
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Ben dites donc, avoir un homme de droite droite au pouvoir, finalement ça ne change pas grand chose ?
Peut-être que le problème d'éducation ne sera pas résolu avec + de policiers ? 😀
Vivement la 6° Ripouxblique avec ses ministres psychologues et sociologues !
Logique !