Tower run Incity Lyon : les presque 1 000 participants ont souffert !

Près de 1 000 coureurs se sont élancés dans les 765 marches de la tour Incity, ce dimanche, pour la deuxième édition de la Tower run, à Lyon.

Vue panoramique de la tour Incity © Tim Douet

© Tim Douet
Vue panoramique de la tour Incity.

"C'est vrai que quand on est en bas, c'est impressionnant...", reconnaît Maxime, toisé par la tour Incity, haute de 200 m Mais j'aime les défis ! ». À quelques mètres de lui, chauffée à blanc par la musique du DJ qui résonne, une salve de 15 "Tower runners" s'élance tambour battant dans les escaliers de la tour Incity. Et c'est comme cela toutes les 4 minutes. Un coach sportif prend soin de parfaire l'échauffement de chaque groupe, dans le portique de départ : "Je m'attache surtout à faire monter un peu leur rythme cardiaque, car ils se sont tous déjà échauffés avant. Mais le plus important c'est là-haut, il ne faut pas trop les fatiguer !"

"On a les jambes coupées !"

La vue depuis le haut de la tour Incity

@ Sylvian Baudry
La vue depuis le haut de la tour Incity

En effet, en haut, le tableau n'est pas le même. Surmotivés au moment d'entamer les quelques minutes de montée, les participants ont changé de couleur, une fois au sommet : "Il ne faudrait pas se mettre dans le rouge, prendre un rythme régulier. Mais vous savez comment c'est...", sourit un "finisher" marqué par l'effort.

Parmi le millier de coureurs ayant participé à cette 2e édition, beaucoup affrontaient les 765 marches pour la première fois. Une inexpérience qui coûte cher : "Je ne savais pas trop comment jauger l'effort, admet Aurélien à l'arrivée. C'est surprenant, parce que sur les 10 premiers étages, on se dit que ça va le faire, ce sont des petites portions d'escalier. 2 ou 3 étages plus tard, on a les jambes coupées !" Même constat pour Laurent, qui découvrait les 35 étages de la tour : "J'ai voulu suivre des collègues qui l'avaient déjà fait, mais c'était un peu fou... Je ne regrette pas, c'est dur mais c'est fun !"

Les

@ Sylvian Baudry
Les "finishers" de la Tower run, au 35e étage

"Je ne sais pas comment ils font"

Au milieu des sportifs confirmés, qui tentent d'identifier quelle était la meilleure stratégie à adopter (2 marches par 2, courir un étage sur deux, marcher à un rythme soutenu...), d'autres ont choisi de le faire sans chronomètre. "On l'a fait en famille, et sans aucune préparation, se félicite Véronique. Ce n'était pas pour la compétition, mais pour le plaisir de découvrir la tour et Lyon d'en haut. La vue est une des récompenses, mais la première, c'est d'être arrivé en haut."

"Ceux qui montent en 4 minutes, je ne sais pas comment ils font...", peut-on entendre dans l'aire d'arrivée. Pierrick Page a effectivement établi un nouveau record de l'épreuve, gravissant la tour Incity en 4'04''. Et facile, en plus ! "Je n'ai pas fait de préparation spécifique. Il faut être concentré sur son souffle, avoir une technique", explique-t-il. Amandine Bertrand a quant à elle battu le record féminin (5'41'').

Les sapeurs-pompiers de Villefranche-sur-Saône, à la Tower run

@ Sylvian Baudry
Les sapeurs-pompiers de Villefranche-sur-Saône, à la Tower run

3 404 euros pour Handicap international

Mais certains sont encore plus "fous"», ce sont les 17 pompiers venus de Villefranche-sur-Saône. Ils ont pris part à cette Tower run, équipés et couverts comme pour une intervention, bouteille d'air de 15 kilos sur le dos. "C'est tout à fait ce qu'on peut retrouver dans nos interventions, quand il y a un feu et que les escaliers sont enfumés, décrit l'adjudant-chef Nicolas Vallos. En plus, c'est pour une bonne cause. On est pompiers, donc on participe."

Joindre l'utile à l'agréable, c'était l'un des objectifs principaux de cette course verticale. Grâce aux dons de 2 euros minimum par dossard, un chèque de 3 404 euros a pu être délivré à l'ONG Handicap international. Comme quoi, pour une bonne cause, tout le monde sait se dépasser.

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