Sidney Govou allume Aulas

Dans un entretien accordé à l'Equipe, Sidney Govou vide son sac et livre ses vérités en évoquant notamment son énième faux départ annoncé durant l'été. 'Je n'ai rien voulu dire et c'était ce qui était convenu avec le président. Sauf que, lui, il a parlé. Cela m'a énervé qu'il dise tout et son contraire. Il a d'abord dit que j'allais partir. Puis que j'allais rester et qu'il allait me faire une proposition de prolongation. Et enfin, puisque Loïc Rémy s'en allait à Nice, que je ne partirais pas. Ça m'a saoulé. Je leur ai dit. Je ne dis jamais rien et c'est peut-être pour ça qu'ils en ont profité, ils savent que, quand vient le jour de jouer, je suis à fond. Mais, à force, ça commence à me gaver'.

Au club depuis le début de sa carrière en 1999, l'international tricolore ne digère toujours pas l'attitude de ses dirigeants au cours du dernier mercato. " Je ne suis pas con. J'ai vingt-neuf ans, je sais comment ça se passe. Si, quand ils parlent de moi, ils ne parlent pas correctement... Ils peuvent prétendre le contraire, la réalité est là : s'ils ne veulent pas vraiment discuter avec un autre club, il ne se passera rien. Mais je ne suis pas plus frustré que ça. J'en ai discuté avec le coach dès le départ. Et lui, au moins, a été super clair : je l'ai vu trois fois dans les deux premières semaines et il n'a jamais bougé, il ne voulait pas que je parte. Rester à Lyon n'a jamais été un échec pour moi. Sauf en 2006, peut-être. J'avais eu du mal à me remettre dedans."

Visiblement, l'entente n'est pas au beau fixe entre Sidney Govou et Jean-Michel Aulas. 'On n'a pas de rapports. Je pense qu'il m'apprécie un minimum, quand même. Et je respecte tout ce qu'il a fait. Mais je n'ai jamais pris mon téléphone pour discuter. J'irai plutôt voir Bernard Lacombe ou Marino Faccioli (directeur administratif) pour régler un problème.'

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