Les conseillers techniques régionaux Wilfried Bien et Richard Pion, avec les jeunes arbitres Nour Lahsini et Bilal Laimene, à Tola Vologe © Tim Douet
Les conseillers techniques régionaux Wilfried Bien et Richard Pion, avec les jeunes arbitres Nour Lahsini et Bilal Laimene © Tim Douet
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Football : l’arbitrage face à la crise des vocations

Souvent décriés, les arbitres sont indispensables, chaque week-end, sur les terrains de football amateurs. Au sein de la ligue Auvergne-Rhône-Alpes, la formation et l’accompagnement des “hommes en noir” sont une priorité.

De jeunes arbitres choyés. La ligue Auvergne-Rhône-Alpes de football (LAuRAFoot) a mis en place il y a une quinzaine d’années une filière arbitrage, en section sportive du lycée Faÿs*, avec des horaires aménagés pour les jeunes arbitres. En France, une cinquantaine de formateurs professionnels sont chargés, en plus des nombreux bénévoles, de former les arbitres amateurs ; ils sont huit dans la région (trois au niveau régional, cinq sur les départements). “Il s’agit d’une réelle volonté politique des dirigeants de la ligue Auvergne-Rhône-Alpes et du district de Lyon et du Rhône”, souffle Jean-Marc Salza, le président de la commission arbitrage de la ligue. Wilfried Bien et Richard Pion, tous deux conseillers techniques régionaux en arbitrage, sont chargés de détecter les meilleurs éléments de la région. “On va repérer les jeunes talents pour les hisser au niveau régional voire national, explique Richard Pion. Il y a plusieurs examens à valider, avec de plus en plus de pratique.” Grâce à la stratégie mise en place par la ligue régionale, les arbitres scolarisés à Faÿs, comme Bilal Laimene et Nour Lahsini (lire “Paroles de jeunes arbitres”) disposent de conditions optimales. “L’avantage de cette section au lycée, c’est qu’ils fréquentent de jeunes footballeurs, ils se connaissent, ils comprennent leurs problématiques respectives”, affirme Wilfried Bien. Contrairement aux idées reçues, l’exigence est de mise pour les arbitres, qui doivent eux aussi afficher des performances. “La première des qualités qu’on demande à un arbitre est d’être un sportif, insiste Wilfried Bien. C’est un prérequis. Il faut également des qualités de management et de prise de décision. Prendre la première décision n’est jamais facile, notre rôle est de les aider. L’arbitre se place en position de leader, ces qualités peuvent s’apprendre.”

Difficulté à recruter des arbitres féminines

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