MERCIER

Rhône: un nouveau département taillé pour Mercier

Michel Mercier

Les limites du futur département du Rhône, qui seront effectives le 1er janvier avec la création de la métropole, sont désormais connues. Sans surprises, Michel Mercier et ses amis centristes ont réussi à se faire entendre du Préfet. Politiquement, le département "résiduel" semble taillé pour eux.

Michel Mercier peut se réjouir. Le futur département du Rhône, redécoupé suite à la soustraction du Grand Lyon, épouse les contours qu'il avait lui même dessiné. Le préfet a rendu public lundi le nouveau découpage des 13 cantons du conseil général . Michel Mercier et ses amis centristes peuvent espérer en gagner 10 lors du prochain renouvellement de l'assemblée départementale en mars 2015. Le PS croit pouvoir garder ses deux conseillers généraux basés hors de la métropole : Bernard Catelon (Condrieu) et le radical Bernard Chaverot (Saint-Laurent-de-Chamousset). Théoriquement, l'UMP ne sauverait que Christophe Guilloteau. Chaque parti avait proposé sa propre carte.

Le PS sauverait deux élus

Dans celle élaborée par les socialistes, ils tablaient sur trois ou quatre cantons gagnables. "Vu les cantons qu'il reste dans le néo-Rhône, il n'est pas anormal qu'il soit politiquement dominé par le centre et la droite. De toute façon, le futur département est taillé sur mesure pour Michel Mercier. Nous pouvons effectivement compter sur deux cantons favorables. Il est souhaitable que l'on retrouve une opposition dans la future assemblée", estime Loïc Chabrier, secrétaire fédéral du PS en charge des élections.

Michel Mercier, lors de la présentation à la presse du projet de métropole, le 4 décembre 2012 © Tim Douet

© Tim Douet
Michel Mercier, lors de la présentation à la presse du projet de métropole, le 4 décembre 2012.

L'UMP se battra pour exister

Les souhaits de l'UMP n'ont pas non plus été tous entendus. "Il est taillé pour les centristes, c'est clair mais je vois que sur ce territoire centriste il n'y a que des députés UMP. Si on peut faire élire des parlementaires, on devrait arriver à faire élire des conseillers généraux. Le canton de Belleville a été retaillé sur mesure pour Bernard Fialaire puisque la commune de Saint-Georges-de-Reneins, où se trouve son pire adversaire, a été exclue de son canton. Mais je note avec gourmandise que les propositions du PS n'ont pas été retenues ", explique Christophe Guilloteau. Au final, une seule chose ne changera pas dans le futur département : il continuera de siéger à Lyon, hors de son territoire.

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