Lyon : Gérard Collomb se félicite de la dissolution du Bastion social

Le maire de Lyon s'est félicité de la dissolution du Bastion social en conseil des ministres ce mercredi. 

Dans un communiqué, le maire de Lyon s'est félicité de la dissolution du Bastion social. “La ville de Lyon et le maire Gérard Colomb, se félicitent de la décision prononcée en conseil des ministres, de dissoudre le mouvement d'ultra droite bastion social, accusé d’appeler à la haine, aux discriminations et aux actions violentes, mouvement qui s’est fait connaître lors de plusieurs actions sur la ville”, a déclaré Gérard Collomb. 

Lyon, ville profondément humaniste, a toujours combattu l’implantation de groupuscules d’extrême droite sur son territoire et se réjouit de l’intervention de l’état. Cette décision est prise alors que depuis plusieurs années déjà, la ville agit, dans le cadre de ses compétences afin de lutter contre le bastion social et toute forme d’extrémisme. Le maire a ainsi fait fermer à plusieurs reprises des locaux abritant des groupuscules identitaires, dont celui du bastion social”, a ajouté le maire de Lyon.  

La ville de Lyon continuera d’être particulièrement vigilante et attentive, elle combattra toujours les idées portées par l’extrême droite, s’opposera à toutes actions de haine et à l’implantation de groupes identitaires afin que Lyon reste un lieu de rencontre et de vivre ensemble”, a conclu Gérard Collomb. 

Dans les faits, avant son départ place Beauvau, l'ancien ministre de l'Intérieur n'avait jamais fait montre de beaucoup de volonté contre l’installation du Bastion social. Questionné le 31 mai 2017, alors qu'il venait d'être nommé ministre de l'Intérieur et était toujours maire de Lyon, il avait préféré renvoyer dos à dos extrême droite et extrême gauche. “On ne peut pas d'un côté condamner les occupations sauvages et les squats et d'un autre les encourager”, avait-il lancé à Nathalie Perrin-Gilbert qui dénonçait l’occupation d’un immeuble au 18 rue du Port du temple (Lyon 2e) par le Bastion social. Finalement c'est l'arrivée de George Képénékian qui avait fait bouger les choses à Lyon. Très rapidement il s'était dit déterminé à traiter le problème de l'extrême droite à Lyon.

En novembre 2018, l'absence de Gérard Collomb avait été remarquée lors de la conférence de presse de présentation du manifeste “Lyon, capitale de la Résistance, ne soit pas la vitrine de l’extrême droite”. “Pourtant, une invitation lui a été adressée”, confiait un des participants à la conférence de presse. “Les choses bougent en France depuis qu’il est parti de Paris et c’est aussi quand il est parti de Lyon que les choses ont commencé à changer ici…”, ajoutait une autre personne présente.

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