En vue du prochain congrès du PS à Reims où devra être désigné le nouveau premier secrétaire, les partisans d'un Moscovici à la tête du parti socialiste fourbissent leurs armes et ne sont pas loin de considérer le récent repli de Ségolène Royal comme une première victoire. Dans un combat opposant les potentiels présidentiables, cette dernière a déclaré au journal de 20 heures de TF1 qu'elle ne faisait plus de la direction du parti 'un préalable', sans doute rassurée par la garantie de Moscovici que le premier secrétaire ne sera pas nécessairement le prochain candidat PS à l'Elysée. Un début de renoncement au leadership du parti socialiste que Christiane Demontès estime être 'une attitude responsable'. La maire de Saint-Fons tentera aujourd'hui de trouver avec Pierre Moscovici un moyen de convaincre également Martine Aubry, et de contrer Bertrand Delanoë qui rencontre ce même jour l'actuel premier secrétaire François Hollande. Dans ce contexte, rien ne semble gagné pour les partisans de Moscovici et de la 'ligne claire', notamment emmenée par Gérard Collomb, maire de Lyon.
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