Hôtel de région
© Tim Douet

À la région, En Marche tente d’exister

À l’assemblée plénière du conseil régional ce vendredi, En Marche va présenter sa propre liste pour l’élection des membres de la commission permanente. Limité au groupe politique socialiste, ce bouleversement ne va pas bousculer la majorité, où les centristes souhaitent rester aux côtés de Laurent Wauquiez.

La recomposition politique s'arrêtait jusqu'à présent aux portes des exécutifs locaux. Aucun groupe En Marche n'y avait été créé. La situation au conseil régional était particulièrement attendue. L'alliance centre-droit (Modem) et centre-gauche (les ex-socialistes) qui cimente la majorité à l'Assemblée nationale se décline mal à l'hôtel de région. Les Modem, Patrick Mignola au premier chef, ont annoncé vouloir continuer à siéger dans l'exécutif de Laurent Wauquiez, au titre du pacte de gouvernance scellé en 2016. Les socialistes, en rupture de ban, eux, préfèrent éviter de siéger dans un groupe commun avec les centristes et n'étaient jusqu'à présent pas assez nombreux. La situation était jusqu'alors bloquée. Mais le renouvellement de la commission permanente (il faut remplacer les élus régionaux devenus parlementaires) change la donne ce vendredi matin. Au dernier moment, des conseillers régionaux issus de la liste de Jean-Jack Queyranne ont décidé de présenter leur propre liste pour la commission permanente. Le Modem assure ne pas se joindre à ce coup de théâtre de dernière minute. C'est donc une scission du groupe PS, présidé par Jean-François Debat, qui devrait se jouer ce vendredi au conseil régional. Les élus issus du groupe PS qui présentent leur propre liste explique réagir à la décision des régions de claquer la porte de la conférence des territoires.

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