Nuits sonores 2016 Laurent Garnier
© Brice Robert

Lyon : coup d’envoi de la 15e édition du festival Nuits Sonores

L’inauguration des Nuits Sonores a eu lieu ce mercredi 24 mai au soir. Les anciennes usines Fagorbrandt affichaient complet pour ce 15e anniversaire. Retour sur la première nuit de cet évènement lyonnais devenu incontournable.

Écrans géants, lumières rouges, food-trucks et musique électronique côtoient désormais le décor industriel des usines Fagorbrandt. Le coup d’envoi des Nuis Sonores 2017 a été donné ce mercredi 24 mai, pour une première nuit sold-out. Edwy Plenel, président et co-fondateur de Médiapart, était l’invité d’honneur de cette inauguration. Le journaliste s’est exprimé au sujet "d’une démocratie à ne pas oublier" et a déclaré ouverte la 7e édition de l’European Lab, forum d’Arty Farty sur la culture européenne, ainsi que les Nuits Sonores.

"Les 15 ans, c’est une grande fierté"

Lorsque l’on entre dans cet univers signé Arty Farty, on arrive d’abord dans un lieu convivial, avec de grandes tablées, des lumières chaudes, et des installations sous les arbres. Côté food-trucks cette année, l’ambiance est à la rigolade. On retrouve le stand "Arrête, tu bacon !" qui propose principalement des burgers, mais aussi "mon fils ma Pad Thaï" et "Tempura plus tellement c’est bon". Chaque comptoir a sa spécialité et propose des plats à partir de cinq euros. Pour la programmation de cette première nuit, une scène rap s’est ajoutée à l’électro. Ainsi, les artistes comme Leanionnaire Mob, Kekra et AJ Tracey sont venus chauffer la scène de la Halle B avant l’arrivée de Laurent Garnier, pionnier de la techno. Pour Vincent Carry, directeur de l’association Arty Farty à l’origine des Nuits Sonores, "c’est beaucoup de joie que l’on ressent pour cette inauguration". "Les 15 ans, c’est une grande fierté", a-t-il affirmé, contemplant une salle remplie.

"On a la chance d’avoir une ville festive"

Maxime, 21 ans, préfère se faire appeler "Chamo", et se félicite d’être lyonnais. "Ce festival représente la fête et la culture lyonnaise. On a la chance d’avoir une ville festive, où des personnes se déplacent de toute l’Europe pour ce genre d’évènement", affirme le jeune banquier. Son ami, Jules, est un habitué du festival. "C’est ma 3e année aux Nuits Sonores", confie-t-il, un verre à la main. Mais c’est une première aux usines Fagorbrandt. "Les autres années, le festival se passait aux Halles Girard (Perrache) et on devait migrer vers La Sucrière. Maintenant, tout est à peu près réuni au même endroit, donc c’est mieux", soutient le jeune homme. Une fois la nuit tombée, le hangar pouvant accueillir jusqu’à 14 000 personnes n’a cessé de se remplir, au rythme de la techno et du rap britannique. Cette nuit d’inauguration a donné le coup d’envoi d’un week-end de l’Ascension festif, à suivre jusqu’à dimanche soir.

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