La société des journalistes de France Télévision accuse la police d'être à l'origine du tir qui a blessé l'un de ses reporters jeudi 18 septembre à Lyon.
Jeudi 18 septembre, un journaliste de France 2 a été blessé au cours de la manifestation organisée par les syndicats à Lyon où entre 14 000 et 20 000 personnes ont défilé. Alors qu'il se trouvait en début de cortège, le journaliste a été blessé par un projectile, pris en charge par les secouristes des CRS avant l’arrivée des pompiers, et transporté à l'hôpital.
"Étant donné la trajectoire du projectile, il parait évident qu'il provient des forces de l'ordre"
Quelques minutes après l'incident, le groupe France Télévision a indiqué à l'AFP : "Nous ne savons pas s'il s'agit d'un tir de mortier (d'artifice) ou d'une grenade (des forces de l'ordre)." Dans un communiqué publié jeudi soir, la société des journalistes de France Télévision se montre plus affirmative : "Étant donné la trajectoire du projectile, il parait évident qu'il provient des forces de l'ordre. Sans présumer l'intention du geste, il est inacceptable que les journalistes soient victimes d'un tir de grenade, dans l'exercice de leur métier." Sollicitée, la préfecture assure de son côté n'avoir pour l'heure aucun élément permettant d'identifier l'origine du tir.
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Selon les témoignages recueillis par Lyon Capitale sur place auprès de plusieurs journalistes, les faits sont survenus vers 12 h 30 alors que les forces de l'ordre faisaient un usage massif de gaz lacrymogènes (y compris en direction du début du cortège syndical où se trouvait notre journaliste) et de quelques grenades de désencerclement, atteignant elles aussi le cortège syndical où ne se trouvait aucun individu violent. La SDJ de France TV indique ainsi qu'après des tirs de feux d'artifice d'individus venus en découdre, le journaliste "s'est retrouvé coincé entre les forces de l'ordre et les manifestants, sur le côté, en début de cortège".
🔴⚫️Les CRS noient le cortège sous les bombes lacrymogènes.#manifestation #lyon #gazage pic.twitter.com/HKKUqeRGOz
— Lyon Capitale (@lyoncap) September 18, 2025
Et d'ajouter : "Quelques secondes plus tard, notre collègue a reçu un projectile sur son sac à dos. L'engin a explosé, déchirant le sac, sa chemise et entraînant des brûlures au dos et des acouphènes." Au moment des faits, la préfecture du Rhône, en contact avec les journalistes lors de la manifestation, faisait alors état de "très nombreux jets de projectiles et tirs de mortiers sur les forces de l'ordre". Le cortège était en effet à l'arrêt depuis plusieurs minutes, bloqué par des individus violents positionnés comme toujours en amont du service d'ordre des syndicats, et ce, malgré les nombreux appels à avancer de ces derniers.
"Les individus violents commençaient à attaquer une banque. Les forces de l'ordre sont donc intervenues pour les disperser"
"Les individus violents commençaient à attaquer une banque. Les forces de l'ordre sont donc intervenues pour les disperser. Cela a permis de protéger les commerces", indique pour sa part la préfecture à Lyon Capitale. Et d'ajouter : "À ce moment là, un policier a été blessé à la dent par un jet de projectile. Ce fut une séquence violente durant laquelle un policier a même été accroché physiquement par les blacks bloc qui ont essayé de le mettre à terre." La préfète du Rhône, Fabienne Buccio a souhaité un prompt rétablissement au journaliste touché assurent les services de l'État.
Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet lui a également apporté son soutien ainsi qu'aux policiers blessés lors de la manifestation. En dehors de ce moment de tension, la manifestation a été globalement calme ce jeudi. Dans la soirée en revanche, "un rassemblement non-déclaré de l'ultra gauche" dit la préfecture, a donné lieu à la mise en place d'un cortège d'environ 250 personnes dans le 8e arrondissement de Lyon. Deux policiers ont été blessés et sept individus ont été interpellés.
Lire aussi : Grève du 18 septembre : deux policiers blessés au cours d'une manifestation non déclarée à Lyon 8e
                        
                    
					
						
						
						
            
					
					
    
					
					
					
					
					
					
					
					
Un petit bonjour d'Abo !
???
Que nous dit cet "incident" ?
Qu'aucun policier ne sera jamais condamné lourdement pour faire ce genre d'acte. On l'a vu par le passé avec les très nombreux yeux arrachés (et autres mutilations) par ces forces de "sécurité" qui mystérieusement sont passé de l'étiquette "CRS" à "policiers".
Le mot "CRS" a un passé que les gouvernements "totalitaires sans le dire réellement" ne peuvent plus se permettre d'utiliser. Sinon ça se verrait trop qu'ils règlent les problèmes par la matraque et les gaz.
Alors ils ont "noyé" cette image derrière le mot Police, alors qu'il y a plein de Polices différentes, que ce soit celle qui porte secours aux citoyens en péril, que ce soient les "scientifiques", que ce soit les investigateurs, etc.
Les gouvernements ont donc tout mis sous le sceau unique "police" (voir même la police municipale ce qui est là encore une terrible confusion/erreur de mission). Et ils ont acheté massivement des gaz lacrymogènes alors que ce gaz est toxique pour la santé autant des policiers que des manifestants et que des habitants.
Ce n'est pas pour rien non plus que le gouvernement Bayrou a passé un décret pour interdire aux journalistes de couvrir les "émeutes" (sans aucune définition du mot émeutes évidemment).
C'est la main mise sur l'information.
Quant aux "violents qui veulent casser physiquement des banques", ce sont au final des gens qui servent ce même système qu'ils dénoncent (les dégradations qu'ils font servent même à augmenter la croissance du PIB ! 😀 ).
Le problème n'est pas le banquier, ni les banques, ni les riches, ni les capitalistes, ni etc. Le problème est que "comme des esclaves, nous sommes soumis à la dictature de l'usage de monnaie et qu'en continuant à l'utiliser on participe à maintenir en vie ce cirque".
Ainsi, des policiers font "policier" pour avoir un job (un salaire), des émeutiers détruisent des caméras pour faire le business de drogue, d'autres brûlent des abris bus au prétexte qu'il y a des publicités dessus, etc, etc.
Il est temps de mettre sur pause et de comprendre dans quel "jeu à la noix" on a été mis dès la naissance.
🙂
Un journaliste de France 2 ? C'est dramatique !
Il aurait été de CNews, cela aurait été la conséquence d'une erreur d'appréciation de sa part.
Minable
Dieu se rit de ceux qui pleurent les conséquences alors qu'ils en ont chéri les causes
Je me force à pleurer mais j y arrive pas ....De la manipulation...